« Être stupéfait, c’est être figé. La surprise, quant à elle, conduit à la réflexion. Lorsque l’on est surpris, l’imaginaire s’ouvre, et le questionnement se met en marche. » Ainsi Christian Sebille, le directeur du GMEM, nous aiguillait-il il y a deux ans sur ce
Le chef-d’œuvre de Shakespeare Roméo et Juliette a inspiré plus d’un artiste. Julien Lestel en a tiré un ballet entre classicisme et modernité, presque sans fausse note.
Rose Allumette révèle l’outil et la couleur des dessins de Dominique Castell. Les quatre salles de l’ancien hôtel particulier du Centre d’Art contemporain d’Istres se fondent dans les mondes que l’artiste a pensés pour elles. A chaque espace, son histoire. Entre douceur et incandescence, le
Qui n’a jamais proposé à un ami de l’accompagner voir de la danse contemporaine et s’est entendu dire « trop intello pour moi » ? Alors que la nature se réveille — et nos corps avec —, le Temps fort Nouvelle scène de la danse
C’est déjà le printemps pour le Ballet National de Marseille ! Mathilde Monfreux a ouvert le bal du festival avec sa dernière création, Last Lost Lust : un voyage à la verticale entre retour à l’origine et esthétique contemporaine dans le tourbillon de la matière.
Pour toutes celles et ceux qui ont rêvé que le théâtre et la danse ne fassent plus qu’un, le Merlan présente pour trois soirées la création Ponts suspendus de Gustavo Giacosa. Un objet rare où l’inventivité de la forme ouvre un champ infini.
Comme prévu, le Festival Parallèle s’est avéré sans faute de goût. Mais la vraie réussite, c’est d’être parvenu à inscrire durablement sur le territoire l’événement consacré à la jeune création contemporaine.
Depuis 2006, le collectif Komm’n’Act prend le pouls de la jeune création internationale et des nouvelles formes d’écriture scénique via les Rencontres parallèles. Après avoir soigneusement évité la cacophonie « Capitale », le désormais Festival Parallèle articule sa programmation autour de soirées composées mêlant découvertes
Il y a tout juste un mois, un grand homme de la danse contemporaine française nous quittait beaucoup trop tôt. Alain Buffard était un artiste engagé, un chorégraphe de la non-danse qui inventait une poésie de plateau bousculant les normes, usant toujours du grotesque avec
A la suite des programmes européens de coopération culturelle internationale Colina, trois structures culturelles ont invité des artistes dont elles soutenaient individuellement le travail à se rencontrer et à inventer ensemble. Venus du Portugal, d’Allemagne et de Navarre, ils se sont retrouvés ailleurs puis
A l’heure de la disparition des corps derrière les écrans, Dansem, rendez-vous chorégraphique hivernal devenu incontournable, donne l’occasion de revenir au corps et à tous les possibles qu’il exprime. Une façon, ou plutôt vingt et une façons, de découvrir des artistes singuliers et de célébrer
Parallèlement à l’exposition Au bazar du genre, le MuCEM persiste et signe en proposant toute une semaine de propositions artistiques consacrées à la question du genre. Décryptage.
Danse et slam s’associent le temps d’un opéra prenant pour point de départ la révolution égyptienne de 2011 et la vidéo d’Asmaa Mahfouz, qui appela son peuple à se réunir place Tahrir. Avec 80 000 000 de vues, Nathalie Négro fait du documentaire une œuvre
Après être passé par Arles, le collectif GdRA fait escale à Marseille à l’invitation du Merlan. Leur création Vifs – Un musée de la personne propose entre autres une immersion ludique et réflexive parmi douze portraits filmés de personnes représentatives du territoire.
Hormis la programmation Danse en août, l’art chorégraphique semble le grand laissé-pour-compte du grand raout « Capitale ». Un oubli en partie réparé par Michel Kelemenis, qui donne au programme Question de Danse tous les atours d’un vrai festival, témoignant de la vivacité de la
Avec Fama, le chorégraphe Christophe Haleb sort la danse du théâtre et de sa vision frontale pour nous emmener dans un parcours déambulatoire où le public découvre à son insu qu’un homme, ça transpire.
Qui sait tout n’a finalement plus de besoin de se déplacer. C’est pourquoi nous continuons au fil du temps de partir à la (re)découverte du festival ActOral. Parce que chaque année, des noms nouveaux, des artistes inconnus de ce côté-ci de la France attirent notre
Mouvement perpétuel A côté de Marseille, place forte du cirque et des arts de la rue en France (Cité des Arts de la rue, Archaos, Lieux Publics…), la belle Aix-en-Provence faisait un peu pâle figure… Cette époque est désormais révolue avec l’édification du Centre International des
Retour sur trois des petits bijoux proposés cette année au Festival de Marseille.
Pour leur dixième et dernière édition en tant que directeurs du Festival d’Avignon, Hortense Archambault et Vincent Baudriller tirent leur révérence en beauté, ouvrant toujours plus la programmation à la nouvelle génération, notamment celle du continent africain.
Venez Caresser le potager pour sa dixième édition, « le cul dans l’herbe et le nez dans les étoiles ». Toujours la même devise qui, chaque année un peu plus, porte ses fruits.
Le Festival de Marseille, sous la direction d’Apolline Quintrand, prend de l’ampleur et devient une place incontournable d’une programmation mondialisée où les scènes se partagent les grands noms, et tente à la marge la programmation
« Sortir la danse de ses lieux habituels de représentation » : tel est le credo de la manifestation Places à la danse proposée dans divers espaces publics du huitième arrondissement.
Au cinquième étage de la Cité Radieuse, porte 516, plongez dans l’univers d’Absalon ! Le travail de cet artiste israélien, qui a pensé des volumes d’occupation selon la contrainte, se magnifie dans la configuration de la Cellule, dans laquelle les visiteurs pourront « prendre position
Le OFF rallume le J1 le temps d’une soirée, sous le signe de la fête.
Symphonie sensuelle pour dix-huit danseurs, la dernière création d’Angelin Preljocaj est un vrai bijou, qui permet au personnage de Shéhérazade de prendre vie et à la Méditerranée de prendre tout son sens.
Désormais sous l’égide d’Emmanuel Serafini, les Hivernales célèbrent leur trente-cinquième anniversaire en réunissant les « outsiders » méditerranéens (mais pas que…) de la danse contemporaine, pour une semaine éclectique placée sous le signe de la résistance.
Si le folklore fait souvent figure de tradition obsolète, la danse permet parfois de lui rendre sa vivacité. A l’heure de la standardisation occidentale, le Ballet Igor Moïsseïev redonne un exotisme chatoyant aux couleurs populaires de la Grande Russie.
Si chacun sait que l’eau est source de vie, on devra désormais apprécier ce liquide comme un geyser chorégraphique. Avec H2O-Mémoires de l’eau, Jean-Charles Gil élabore une pièce mélangeant contemporain et breakdance, où les molécules de l’eau prennent vie et corps sur scène.
On connaît aujourd’hui beaucoup plus précisément le travail d’André S. Labarthe et sa série Cinéastes, de notre temps, qu’il a fondée avec Janine Bazin. Ses passages réguliers à Marseille