Servières trois pièces Lors de la quinzième édition du Printemps de l’Art Contemporain, de nombreux musées, galeries, ateliers et autres sites patrimoniaux ont pris part à l’aventure pour ouvrir de nouvelles expositions où il fait bon de flâner au printemps… À cette occasion, dans le quartier de
Avec son travail qui se situe dans le ralentissement, la soustraction et l’hybridation, Adrien Menu rejoint les modèles idéaux de décroissance qui gagnent du terrain chez quelques têtes pensantes, dans l’idéal de produire peu, et de produire mieux. Mais paradoxalement, avec Langues Sèches, on a
Y a pas photo, les nouvelles expos qui ouvrent au Luma se réclament d’une ambition inédite. La première célèbre les cent ans de la fameuse photographe new-yorkaise Diane Arbus (pas centenaire pour autant, puisque disparue en 71), spécialisée dans la photo documentaire de rue, avec
L’académie des meufs Après un premier volet très réussi, le Centre d’Art Polaris poursuit son questionnement sur le féminin dans l’art autour de ses Irréductibles beautés. Au-delà des incontournables Orlan et Niki de Saint-Phalle, c’est un tour du globe de la création contemporaine féminine qui nous
Cyber m’était conté Si la thématique liant humanité et machine n’est pas nouvelle, l’exposition Ex Machina : l’Homme, la machine et les robots proposée par la Bibliothèque et les Archives départementales des Bouches-du-Rhône se veut innovante dans sa manière de traiter ce sujet d’actualité. Il ne s’agit
L’ambiance est bien à la magie, ces temps-ci. Manière d’exorciser un monde tendant à se nécroser, aux prises de plus en plus glissantes, sans doute. Donc, l’incantation titre de la nouvelle expo à Port-de-Bouc invoque le poétique, le chimérique et le conte pour réintroduire de
Après avoir fait son trou dans le petit milieu de l’art contemporain (Fondation Vasarely, Buy Sellf Art-Club, Château de Servières…), mais aussi après avoir été longtemps la « madame art contemporain » de Ventilo, Céline Ghisleri a pris en 2020 la direction de Voyons Voir. Entretien avec
La foire d’art contemporain Art-o-rama dessine de nouvelles perspectives avec la création en 2023 d’un Cercle des Mécènes. Véronique Collard Bovy, directrice générale de Fræme, s’est associée avec Danièle Fournier-Sicre, présidente de DFS Conseil, pour construire patiemment ce réseau à la typologie particulière. Cet entretien
40, rue Sainte : une porte d'immeuble encadrée de plaques professionnelles, parmi lesquelles : « Galerie Zemma ». Ne pas chercher une étymologie savante, c’est un acronyme. Dans un ancien gymnase, une galerie d’art contemporain créée en 2016 par Marc Ragouilliaux. En huit ans, cet ancien consultant, artiste
Loïse Bulot explore le mnésique, le fantastique et le surréaliste. Son travail visuel et sonore emprunte des fragments au quotidien qu’elle dessine ou colle comme des mémentos importants : ceux sur le frigo, ou notés en rouge sur un calepin. Sauf que ce qu’elle note en
Très bonne question. Mais qui ça ? C’est la restitution d’un projet commencé 2021, suivant une propension à créer plein de personnages, avec récits et identités. Artiste visuel et performeur, Julien Carpentier bat chaudement les pavés des galeries et de nombreux ateliers marseillais. Objets-sculptures, costumes déconcertants
L’axe de travail d’Ife Day tourne autour des métamorphoses. L’artiste performeuse formée à la danse et au théâtre, passée par chez nous avec des résidences à Montévidéo et en ce moment chez Triangle-Astérides, a aussi eu un volet professionnel dans l’art-thérapie. Avec toujours cette idée
En quête de paranormal, voilà ce après quoi courent une trentaine d'artistes et la classe de CE1 de l’école Arenc Bachas à côté de Jeanne Barret dans cette exposition collective. Avec son idée luminescente — pour ne pas dire spirite parce qu’il explique justement que
En plein quartier des galeries d’Aix, rue Jaubert exactement, s’en trouve une qui toque à l’œil. Ars Longa, avec son nom emprunté à la formule hippocratique qui balance « l’art long » contre la « vie brève », a ouvert grand sa porte et large vitrine ferrée il y
Nature peintures Pour marquer le coup de ses quarante ans, le Frac ouvre ses portes en grand avec trois nouvelles expositions — et un petit changement de patronyme en prime. The Third Garden de Liv Jourdan et Mathis Pettenati prolifère en tous sens, olfactifs, visuels et
Friand d’excursions-résidences, le collectif Suspended Spaces rentre tout juste de sa dernière traversée (d’où le nom de l’expo, « oubour ») qui, partant de Marseille, passant par Alger et poussant jusque précisément dans la reculée vallée du Mzab, elle-même au nord du Sahara algérien, a (re)découvert des
Il semble que le moment soit venu d’annoncer les réouvertures (à défaut de celle du dossier plus que contesté d’une certaine réforme). Plus humble que celle du [mac], différence d’enveloppe et organisation associative oblige, La Compagnie tentera de refaire surface après ses (toujours trop) lents
C’est en jetant un œil ému sur les restes de mon repas dominical que j’ai réalisé à quel point Anuk Rocha m’avait imprégnée de sa poésie. Ça et là, superbement étalés, les morceaux « de plaisir et de saveur » que mes proches et moi-même avions eu
Pollutions radicales Avec deux de ses nouvelles expos, la Friche La Belle de Mai offre des visions artistiques aux engagements bien manifestes. Bassem Saad, avec Des fumées dans la ville voisine, installe dans la Tour-Panorama de multiples points de vues sur plusieurs importants mouvements sociaux, tandis
Dans ce volumineux et remarquable espace tenu par l’association Vidéochroniques, qui s’intéresse (comme son nom ne l’indique pas) aux arts contemporains dans leurs expressions protéiformes, souterraines et presque anti-mercantiles, Merdre ! joint le geste amical à l’interjection en collaborant avec l’atelier Tchikebe, aux activités principales de
« Cultiver son jardin », une philosophie plus orientée qu’il n’y parait. L’artiste pluridisciplinaire Camille Chastang plante des fleurs dans les yeux de ses contemplateurs et met les formes d’art « oubliées » à l’honneur. Pour sa première expo en solo — qui chamarre les murs immaculés de la
Embarque sur le Nil Au Mucem, l’exposition Alexandrie : futurs antérieurs revisite l’histoire de la ville égyptienne en associant la recherche archéologique et l’art contemporain. En tournant résolument le dos aux mythes qui lui sont traditionnellement associés, cette exposition permet une approche différente de cette ville du
Quatrième édition de ce petit festival bien armé qu’est Garces, organisé par le collectif féministe du même nom. Le thème cette année, c’est l’urgence. À la conclusion de l’édito manifeste, vient cette question capitale « qu’est ce qu’on fait ? », à laquelle vont s’empresser de répondre sur
Mirages dedans En résidence depuis 2020 au sein du mystérieux Cirva, l’artiste pluri-disciplinaire Tamar Hirschfeld chauffe, souffle et coule du verre. Pour Grillée, elle expose des sculptures qui ventilent de leurs esprits contemporains et contestataires les émanations classiques des œuvres permanentes du Musée des Beaux-Arts de
Multiprismes Bouquet final du feu qu’a allumé Chroniques, la Biennale des Imaginaires Numériques, à Marseille, Aix-en-Provence et jusqu’à Avignon, le week-end qui s’amène cumule les artifices pour nous immerger une bonne fois dans ses expériences multi-sensorielles, sonnant les derniers jours des multiples expositions. Tout particulièrement, cette
Depuis décembre dernier, Marseille accueille l’artiste franco-américano-égyptienne Ghada Amer dans trois lieux emblématiques : le Mucem, le Frac et la Vieille Charité. L’occasion de découvrir les multiples facettes de cette artiste mondialement reconnue pour de sa première rétrospective en France. La première rencontre avec Ghada Amer avait
After Party est un troublant ballet qui propose le spectacle d’un dancefloor noyé de lumière, pailleté et arpenté par des globules aspirateurs avalant et rejetant, à l’infini, le volume de leurs agapes. Cette chorégraphie numérique joue une fête que les noctambules ont abandonnée, mais que
Rue du Coq, dans une zone prisée des ateliers partagés d’artistes et de galeries avant-coureuses, on trouve la désormais bien notoire galerie Sissi Club. Fondée par les affûtées Anne Vimeux et Élise Poitevin, deux historiennes de l’art déterminées à ne pas laisser ce dernier au
Avec Stéphanie Cherpin, il s’agit d’apprécier le bâtard. Son titre, une accolade entre oiseau et corniaud, révèle ce qui anime son travail : le composite, l’improvisation, le presque sinistre, presque agressif, et presque poétique. Ses grandes installations fibreuses — et abstraites — s’étirent, nous happent
De bonnes compositions Au Château de Servières a été agencée La Paille des astres, où les dessins monumentaux de Jean Bedez sont sortis pour quelques semaines de leurs collections privées. Des décors de ruines apparaissent maculés d’une certaine pureté, faite de traits et de volutes de