Le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement suite à la plainte d’une agente du service auto de la Ville qui dénonce les irrégularités dont elle a été témoin. Vols réguliers de véhicules, d’essence et de pneus, dépeçage avant l’envoi à la casse, elle
Trompe l’œil Alors que la vidéosurveillance est partout, que nos libertés sont allègrement foulées aux pieds, et que nul citoyen ou nulle citoyenne n’échappe au contrôle d’un État policier, le Festival Technopolice Marseille propose de se réapproprier cette question pour mieux lutter contre ses dérives. Trois journées
La liberté en 24 images Dans le cadre de « From my window. Jonas Mekas 100 ! », programme construit de Marseille à Cassis autour de la commémoration du centenaire du cinéaste Jonas Mekas, le FID, le Vidéodrome 2 et le CipM nous proposent d’explorer plus loin encore l’œuvre
Patrimoine générique Du 14 au 27 septembre, dans près de trois cents salles en France, dont une bonne partie en PACA, la huitième édition du festival Play It Again, proposée entre autres par l’ADRC, nous invite à (re)découvrir, en copies numériques restaurées, les plus belles pages
Devine qui vient filmer… Les Rencontres Cinématographiques de Cavaillon déroulent le programme de leur dix-neuvième édition avec une dynamique qui reste inchangée : un très grand nombre d’artistes invité·e·s à accompagner les projections, pour de passionnants échanges envisagés. Petit tour d’horizon. Ouvrant la grande saison des festivals à
Mouvement perpétué Au Mucem, l’exposition L’Atlas en mouvement présente les travaux réalisés depuis douze ans par le photographe Mathieu Pernot sur les questions migratoires. Loin d’aligner sagement les photographies sur des murs immaculés, L’Atlas en mouvement se fait fort de renverser le point de vue qui se
Espaces à ménager Intégrer, s’insérer, séjourner, territorialiser : autant de verbes qui se jouent de l’art contemporain, ces temps-ci, à la Friche La Belle de Mai. La rentrée s’est ouverte sur plusieurs expositions, dont Habitacles, ou la première monstration collective de la fraiche fournée des trente-sept diplomé·es
Sachez plastiques Le Centre d’arts plastiques Fernand Léger de Port-de-Bouc fête ses dix ans. Au programme, une rétrospective anniversaire, une résidence, des conférences et toujours l’ambition de mettre l’art à la portée de tous. Inauguré en 2012, le Centre d’arts plastiques a pris place dans l’ancienne demeure
Chambre avec vues Alors que les Ouvertures d’Ateliers d’Artistes (OAA) auront lieu du 23 au 25 septembre à Marseille avec un riche parcours malgré un manque constant d’espaces, focus sur une initiative originale proposée par la Grotte à Modeler et son « œuvreuse » Sarah Lallemand qui, depuis
Aix élan Qui dit changement de saison, dit nouveau temps fort pour la Biennale d’Aix. Un chapitre à parcourir pendant trois semaines (et plus), dedans et (surtout) dehors, avec un florilège de rendez-vous abordant toutes les disciplines artistiques et célébrant la culture patrimoniale comme les esthétiques
Ars longa, vita brevis En collaboration avec la Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale, le colloque national consacré à « L’histoire de l’art pour tous » dressera les perspectives d’une discipline spécifique et multiple dont le partage en direction de la jeunesse constitue un enjeu de la vie
Living groom Alors qu’est paru au printemps le dernier opus de l’épopée bruxelloise L’Espoir malgré tout, qui plonge Spirou dans la Seconde Guerre mondiale, son auteur Émile Bravo sera en signature à l’excellente librairie jeunesse et BD Le Poisson Lune le 24 septembre. L’occasion de revenir
Livre service Depuis presqu’un an, le 92 boulevard Chave abrite une librairie-café née, comme son nom l’indique, d’un rêve. Focus sur la Rêveuse et celle qui en a fait une réalité, Sophie Gasquet. Après une carrière comme contrôleuse de gestion auprès d’ONG internationales du secteur des énergies
Bien que les Français aient montré leur attachement au livre, et tout particulièrement aux librairies indépendantes, pendant les confinements dus à la crise sanitaire, le secteur demeure encore fragile, et les temps, incertains. Dans un tel contexte, on ne peut que se réjouir de voir
« À contre-temps » : il pourrait s’agir d’une énième pépite de science-fiction où des venus du futurs tentent de nuire à l’inéluctable égrènement du sablier. Mais avec Allez Savoir, ce sont plutôt les sciences sociales qui créent l’évènement, sur le thème du temps, à la bonne heure.
Même sans les enquêtes qui le confirment, le fait que les jeunes lisent beaucoup moins que leurs aïeuls apparaît comme une évidence, et le lien direct de ce phénomène avec le numérique et ses supports est souligné de manière récurrente. Plutôt que de les confronter,
Des paroles et des actes Après une délicieuse mise en bouche au Mucem le week-end dernier, Actoral s’apprête à lancer sa vingt-deuxième édition, soit trois semaines de « géographie artistique », selon les mots de son directeur Hubert Colas, consacrées aux nouvelles écritures contemporaines. Cette année, cette
Chorées du Sud Pour sa douzième édition, le festival Constellations, imaginé par la compagnie Kubilai Khan Investigations, nous embarque durant quatre jours et quatre nuits sur le littoral toulonnais pour un étonnant voyage entre danse et musique, pensé pour « rapprocher les gen(re)s ». Bercée par les sonorités latino,
Jazz et motions Marseille, place forte des musiques improvisées ? Sur ces versants tangentiels des mondes du jazz, le label Émouvances s’impose comme l’un des phares d’univers sonores résolument contemporains et engagés, dans une perspective résiliente, post-pandémie et solastalgie — que d’aucuns nomment « éco-anxiété » — obligent. Art de
Forte d’une première édition détonnante en 2021 qui a accueilli quelque onze mille personnes en deux soirs, l’équipe augmentée du Cabaret Aléatoire transforme à nouveau la Friche la Belle de Mai en la cité idéale d’Utopia, un sanctuaire éphémère dédié aux musiques électroniques. Rencontre avec
Troisième mais première rentrée dans des conditions sereines pour le 6Mic, où projections et logiques de programmation dépassent enfin le stade du fantasme. Dans ce sens, le rocher aixois semble gonflé d’une énergie nouvelle, et de désirs d’identification clairs. Scène locale, rock indé, têtes d’affiche
Félicité de la musique, voici le sentiment engendré par la nouvelle programmation de l’école de musique et salle de concerts de la Porte d’Aix. Éclectiques, locaux ou multi-ethniques, les choix de programmation sont dominés par l’expertise. Ceux-ci sont désormais portés par Manu Théron, spécialiste du
Bien accordé aux excès d’une météo sur toutes les lèvres, le label « fait par lui-même » Atomic Bongos — propulsé par Laurence Wasser, aux profils qui ne cessent de se multiplier — s’associe pour la seconde fois au Soma. À l’ordre des trois jours, douche de
Le centre-ville est le théâtre d’une rentrée culturelle foisonnante. Ainsi, nombre d’institutions œuvrent à l’expansion des cultures actuelles, et pas que celles fraîchement ouvertes. Le Théâtre de l’Œuvre, qui peut se targuer depuis sa réouverture d’une programmation rassembleuse, participative et moderne — tant en théâtre
Huile love green, ou la seconde venue du désormais célèbre festival parisien We Love Green en nos terres sudistes, et plus précisément en partenariat avec la fondation arlésienne Luma. Mais si, la grande tour futuriste métallisée qui a poussé dans le Parc des Ateliers. C’est
Vous n’échapperez pas au grand retour d’Inthegarage. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, c’est à l’origine l’alliance de deux femmes organisatrices de concerts indés à Marseille, dans des lieux tout aussi indés, fomentée dans les années 2010. Les projets indés du territoire qu’on piste dans
Vin sur vin pour la troisième cuvée des « Yeahsidences ». Épicure de rappel, le festival Yeah, outre son exploitation courue du printemps, change de château et fait ses vendanges musicales chaque fin d’été pour proposer une dégustation sonore du meilleur goût. Chaque année, l’organisation sélectionne trois
Ère des belles fêtes ! Depuis onze ans, l’asso musicale phare de La Fare — Rising Dead Boys — s’évertue à « réveiller les hommes morts » à coup de rock bien lourd, en les murs de l’Humus, sa petite salle de diffusion. Grâce à ses locaux de
Un exploit ! Le Ravi aura régné sur son empire, Marseille et la Provence-Alpes-Côte d’Azur, un jour de plus que la reine d’Angleterre. Le 9 septembre, le journal régional pas pareil, dédié corps et âme à la satire, à l’enquête et à l’éducation aux médias,