Depuis des années, Sylvain Maestraggi arpente les chemins sinueux urbains et paysagers de la cité phocéenne. Il en a tiré Marseille. Fragments d’une ville, un livre sans effets de style alourdissants ni noirceur superfétatoire, où apparaît la ville réelle telle qu’il l’a lui-même vue et
La vingt-huitième édition du MIMI pourrait, en parcourant le programme d’un œil, sembler moins fringante que celle, exceptionnelle, de l’an dernier… Que nenni ! Car le festival ne manque pas d’explorer, une fois encore, toute une tripotée de mondes fascinants.
L’objet de toutes les curiosités, de toutes les attentes, ouvre enfin ses portes. Au-delà d’un musée, le MuCEM est un objet architectural, pensé en termes d’urbanisme, qui dévoile une programmation d’envergure.
Les enjeux télévisuels méditerranéens ont également leur événement, le PriMed, qui cette année encore s’attache à développer les réflexions autour de la diffusion audiovisuelle du Sud de l’Europe aux pays du Maghreb, en passant par le Moyen-Orient.
Le MuCEM a fait connaître sa programmation estivale, à la hauteur des enjeux de ce musée d’exception. Ciné-concerts sur l’esplanade, projections dans l’auditorium, lectures, spectacles… tout est mis en œuvre pour imposer le lieu comme l’une des plaques tournantes culturelles nationales.
A quelques jours de l’inauguration du Musée des Civilisations d’Europe et de la Méditerranée (MuCEM), rencontre épistolaire (pour cause d’agenda surchargé) sans fioriture avec Rudy Ricciotti, l’architecte du nouveau musée marseillais.
Jeune écrivain à la plume déjà très affûtée, François Beaune est parti faire le tour de la Méditerranée à la découverte de ses habitants et de leurs histoires vraies. Rencontre avec le porteur de ce projet atypique.
Événement de taille : Marseille se dote à partir de juin 2013 d’une nouvelle salle de projection, l’auditorium du pharaonique MuCEM. En amont d’une programmation qui se veut exigeante, l’équipe en place propose deux soirées à l’Alhambra, sous forme de préfiguration.