Festival Caressez le potager au Parc de la Mirabelle
Agri-culture
Avec son célèbre letmotiv sans chichis, « Le cul dans l’herbe et le nez dans les étoiles », le festival Caressez le potager investit chaque année le Parc de la Mirabelle pour que création et écologie ne fassent qu’un.
Aux racines du projet : les habitants de l’Huveaune, transformés en véritables agriculteurs en herbe, sont mis à contribution deux mois durant pour chérir et faire pousser avec amour des plants qui tiendront ensuite un rôle central le temps du festival. Pour sa onzième édition, le bien nommé Caressez le potager s’agrémente de véritables sources d’énergies complètement écolos, créées pour l’occasion par des éco-artisans comme Julien Ouizeman, et avec l’appui de nombreux partenaires et mécènes du coin. En effet, les trois nuits de spectacles, de contes, de projections et d’ateliers seront éclairées d’une douce lumière exclusivement tirée d’éoliennes, du solaire, mais aussi de vélos à dynamo !
De concerts de blues en contes tziganes (Les Diseuses de Bellaventür par la compagnie Après la pluie), l’été prend ses quartiers et la plage investit la pelouse avec la compagnie Kartoffeln. Le lendemain, une conférence sur l’écologie fera état de « nature morte » avec la compagnie Hélas, tandis que le spectacle Bon Débarras se frottera au thème de l’obsolescence programmée via les aventures d’une cafetière high tech.
Cette année, le Musée d’histoire naturelle se joint à l’événement pour plonger dans les océans à la découverte des différentes ressources, dans une nécessité d’informer le grand public sur la gestion d’un patrimoine naturel vital. Dans cette continuité, François Plesner vous aiguillera sur la pratique des semis sur balcon (ou dans votre carré de jardin) et l’agriculture paysanne, vous aidant ainsi, en milieu urbain, à devenir des consomm’acteurs. A la tombée de la nuit, depuis onze ans déjà, Sylvie Fremiot partagera une sélection de films d’animations basés sur les thématiques du festival. Sans faire fi des petits plats de Fabienne Meslem… De quoi donner à cet événement une atmosphère singulière où culture rime avec nature.
Pascale Arnichand