Short Cuts 283

Short Cuts 283

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Duo Abela & Merlo + Kadinsky + Léon & Andrea Parkins > le 15 à l’Enthröpy
En ouverture, Virgile Abela (guitare) poursuit ses duos improvisés sur l’invitation du jeune et talentueux David Merlo (basse) pour nous galvaniser de tensions mélodiques à fréquences aléatoires. Kandinsky, trio lyonnais oscillant entre free jazz et impro noise, poursuivra l’exploration électroacoustique. En clôture, Andrea Parkins, star new-yorkaise de l’accordéon expérimental invitée par Léon (Raphaël Ortis, Louis Schild et François Rossi), fera date, sans aucun doute.
www.myspace.com/virgileabela
JSe

RPZ > le 18 à l’Espace Djeli
La première fois que nous avons entendu RPZ, c’était lors d’une session de répétition dans les sous-sols du Mille-Pattes. Il nous a alors fallu très peu de temps pour réaliser que cette nouvelle tête du rap marseillais était en fait une de ses figures emblématiques, hélas trop peu connue du grand public : RPZ fait preuve d’un talent et d’une aisance qui doit faire complexer plus d’un amoureux de la rime. Il est donc grand temps que tout devienne « RPZédique », ce serait amplement mérité.
www.myspace.com/rpzmarseille
JSa

Drama Per Musica > le 19 au Pavillon Noir (Aix-en-Pce)
Nous imaginons d’ores et déjà les commentaires enragés : « Un spectacle de danse dans les Short Cuts ? Mais quelle folie ! » Notre alibi : la présence d’Ellen Allien sur scène, pour des compositions originales que l’on suppose introspectives, drapées de noir et blanc. Et puis, c’est surtout l’occasion de rappeler notre attachement pour Seconde Nature et le Ballet Preljocaj, les deux partenaires à l’origine de la venue des jeunes chorégraphes Alexandre Roccoli et Séverine Rième.
www.preljocaj.org
JSa

U.S. Bombs + Wake The Dead > le 20 au Poste à Galène
Ok, le chanteur est un skateur célèbre ; ok, le groupe est californien. Pourtant, chez U.S. Bombs, on ne fait pas dans le punk à roulette façon Blink 182, ce serait une faute de goût. Non, chez U.S. Bombs, on serait plus proche du cousin british à l’instar de Rancid, dont le punk-rock est gras et les mélodies, sincères. Les Marseillais de Wake The Dead ouvriront les hostilités : un espoir à suivre pour ceux qui apprécient le hardcore old school façon Comeback Kid.
Wake The Dead – The Things we can’t forget (Don’t Trust The Hype)
dB

Nasser > le 21 sur le cours Mirabeau (Aix-en-Pce)
Deux ans auront donc suffi au trio marseillais pour se faire un nom : l’album est sorti, les médias branchés suivent et les concerts s’enchaînent cet été dans les festivals (Eurockéennes, Solidays, Vieilles Charrues…). C’est bien sûr une excellente nouvelle, qui témoigne du renouveau de la scène musicale locale, et cette occasion de voir jouer Nasser pour la Fête de la Musique, en plein air et en pleine montée, devrait facilement vous convaincre de pousser jusqu’à Aix.
#4 (Wachi Wacha/Warner)
PLX

Bring Me the Horizon > le 23 au Cabaret Aléatoire
Date unique dans le sud. Amateurs de finesse, passez votre chemin. Ici on fait dans le lourd, quoique depuis leur dernier album, les choses semblent se calmer… Façon de parler, puisqu’ils pratiquent toujours le mélange metal hardcore, voire death. Bref, toujours pas de quoi sonoriser un repas de famille… L’intérêt du quintette de Sheffield réside plus dans cette façon de ménager des parties mélodiques au milieu d’un concert de saturations vocales et rythmiques. Les amateurs de Killswitch Engage apprécieront.
There is A Hell, Believe Me I’ve Seen it. There is a Heaven, Let’s Keep it a Secret (Epitaph)
dB

Das Simple > le 24 au Café Julien
Le quintet hyper actif revient entre deux périples migratoires et avant la reconquête du Grand Nord. Féroces mais précis dans leurs délires aux confins du math rock et du psychédélisme nerveux, forts d’un bel album éponyme, les membres de Das Simple ont su rendre, au fil des tournées, leurs explorations plus audacieuses. En première partie, Jean Louis, orchestre symphonique électrique et articulé, démultipliera en faisceaux ses lignes mélodiques aussi bizarres que déterminées.
www.dassimple.com
JSe

Super Reverb > le 25 à l’Art Cade
Invités dans le cadre de l’exposition Arts Psychoactifs, explorant les rapports entre les arts plastiques et les produits psychotropes, Michael Beckett (du groupe Schneider TM) et Jürgen de Blonde composent une pop/folk/rock music qui n’en demeure pas moins lisible lorsqu’elle s’éloigne des balises pour tendre vers le drone, la noise (carrément lo fi) ou l’electronica organique. On ne sait jamais trop sur quel pied danser, et c’est tout à leur honneur.
Avant-garde is the French Word For Shit (Earsugar)
JSa

The Big In japan > le 25 à la Machine à Coudre
Il est des groupes que l’on voit au hasard d’une première partie, ici et là, sans vraiment y prêter attention. Puis un jour, le déclic. Les chansons nous accrochent, et l’on repart avec un disque qui ne quitte plus la platine. Big In Japan, vous l’aurez deviné, est de cette trempe. Le quatuor marseillais pratique un rock aux accents pop qui ne renie pas un certain héritage psychédélique. Dans la moiteur de l’exiguë Machine, ça devrait être parfait.
www.myspace.com/biginjapan1
dB

Raphaël Imbert + Craig Taborn & William Parker & Gerald Cleaver > le 27 à la Cité de la musique
Saxophoniste de premier ordre et directeur artistique de la compagnie Nine Spirit, Monsieur Imbert ne s’arrête jamais. Suivant une approche artistique sans œillères, ses improvisations se nourrissent d’une longue réflexion sur le jazz, sa pratique et son impact sociétal, réflexion partagée à travers le monde… Et le trio qui suit est à l’avenant : trois pointures (trop rarement) unies par le jazz aventurier. Bref, une soirée immanquable pour les uns, fortement recommandée pour les autres.
www.raphaelimbert.com
JSa