A l’écoute de ce disque, quelques questions restent en suspens : Ricardo Villalobos est-il un être humain ? Débarque-t-il d’un futur plus heureux, ou d’une planète où la MDMA pousserait dans les cocotiers ? Enigmes… Il faut savoir que ce gars produit environ deux remixes extra-terrestres par mois (de Beck à Depeche Mode en passant par d’illustres inconnus) et pond, au rythme d’un ou deux par an, des maxis monolithiques qui élèvent le propos techno. Voici sa dernière ingéniosité : une compilation mixée pour le label/club londonien Fabric, uniquement constituée de titres de sa composition (une première). En résumé, une brillante dissertation, hallucinée et embrasée, sur ses sujets favoris : le rythme qui remonte le moral, le groove (sur)naturel et universel, la fête sans fin et sans faim, l’ivresse, la joie. La vie.