La nouvelle offensive rock de ce début de siècle a consacré quelques artistes qui demeurent aujourd’hui des références incontournables pour tous les nouveaux groupes à guitares, à tel point que beaucoup d’entre eux peinent à se détacher de la sainte trinité Libertines/Strokes/Franz Ferdinand. Dans cette effervescence, les Epsilons se détachent aisément du tout-venant rock, car eux s’intéressent davantage au garage rock des 60’s qu’aux productions actuelles. Le résultat est jouissif : douze petites merveilles bruitistes, aussi courtes qu’efficaces, dont le son lo-fi traduit parfaitement l’énergie brute de ce jeune groupe californien qui, on l’espère, donnera aux amateurs l’envie d’aller réécouter les sauvageries adolescentes des Pretty Things, Kinks ou Small Faces.