Dans la peau d'un magicien

Autobiographie théâtralisée d’un magicien par la Cie La Phalène (1h15). Conception et interprétation : Thierry Collet. Mise en scène : Éric Didry. Dès 15 ans 

Le vrai et le faux, voilà ce qui l’intéresse. Le célèbre magicien revient sur scène avec toujours cette jubilation d’être au coeur du jeu, de maîtriser les choses, de fabriquer l’impossible et de se lancer de nouveaux défis. Dans ce rapport joyeusement obsessionnel au mystère, Thierry Collet partage les moments clés qui ont marqué sa carrière de prestidigitateur et revient sur les « grandes illusions » qui ont jalonné son parcours. Pour ce nouveau rendez-vous, il invite les spectateurs à ce voyage très personnel et alterne tours de passe-passe et histoire de la magie et d’un magicien. Ces allers retours dressent le portrait d’un homme derrière son costume, déflorent une part d’intimité et percent à jour les motivations d’un artiste à faire rêver les foules. 

Mais que ressent-on dans cette fameuse boîte bientôt transpercée de mille épées? Sans rien dévoiler, l’artiste partage au plus près les sensations qui le traversent et permet au public une immersion dans le monde merveilleux et intriguant de la magie.

 

Théâtre des Bernardines
Du 9 au 13 avril : mar, jeu, ven, sam 20h - mer 19h
10/23 €
http://www.lestheatres.net
17 boulevard Garibaldi
13001 Marseille
08 2013 2013

Article paru le mercredi 13 mars 2024 dans Ventilo n° 495

Dans la peau d’un magicien de Thierry Collet

On ne dira jamais assez tout le bien que l’on pense de la magie nouvelle, cet art hybride, intimement lié au théâtre, qui a dépoussiéré un genre trop longtemps réduit à des clichés d’hommes en queue-de-pie et haut-de-forme dissimulant colombe ou lapin. Thierry Collet est l’un des grands noms de la discipline. Après plusieurs spectacles consacrés aux manipulations politiques et/ou commerciales induites par la magie mentale, il se livre ici — dans tous les sens du terme — à un exercice plus personnel, retraçant ses années d’apprentissage, la découverte de ce milieu très machiste, les « grandes illusions », le goût pour le secret et le mensonge, le désir de l’impossible... En somme, l’envers du décor et la vie d’un artiste, ou plutôt d’un homme, qui a décidé de « regarder [ses] démons plutôt que de faire le malin ».

CC

 

> Du 9 au 13/04 au Théâtre des Bernardines (Marseille 1er)

Rens. : www.lestheatres.net