Toi sans qui le monde
Après de minutieux préparatifs, voici venu le moment du grand départ. Une grande traversée, un geste poétique, un voyage à partager... Laetitia Madancos partira de Marseille, avec sa chambre à coucher, et tentera de rallier Le Havre, quelques mois plus tard. À nous de lui insuffler l’énergie nécessaire lors de ce grand départ !
Toi sans qui le monde est une performance de 4 mois. Une diagonale de 1637 km où la performeuse marche avec sa chambre à coucher entre Marseille et Le Havre. À pied.
Un corps à corps avec les jours, les rencontres et les lieux traversés. Une marche de rupture qui vient renverser l’ordre des choses et faire dérailler l’ordinaire, pour questionner notre manière d’habiter le monde. Comme un appel à la résistance face aux politiques de la division.
Autrice performeuse Laëtitia Madancos
Directrice production et administration Nath Bruère
Scénographe Céline Carraud
Scéno – constructeur Damien Cros
Plasticienne Lilli Doscher
Artiste cartographe Nadine Sardine
Compositeur interprète Pierrem Thinet
Régisseur·se général·e en cours de recherche
Invitations La HORDE
Complice textuelle et vocale Charlotte Bouillot
Traducteur musical Olivier Germain-Noureux
Géographe Flora Jacqueline
Soutien administratif Marine Rivoire
Regard vidéaste Nicolas Fichera
Regard photographe Ilsen
En soutien Élodie Dondaine
|
INVITATION |
|
La compagnie L'Entaille vous invite à rejoindre la HORDE et faire partie de
|
Le samedi 13 avril 2024 à 17h
Gratuit (plein air)
https://www.lieuxpublics.com/
Place Jean Jaurès
13005 Marseille
Article paru le mercredi 13 mars 2024 dans Ventilo n° 495
Toi sans qui le monde par la Cie l’Entaille
Voilà près de deux ans qu’elle prépare son voyage. Laëtitia Madancos est fin prête, tout comme sa chambre à coucher. Car l’autrice, metteuse en scène et performeuse, qui a fait de l’espace public son terrain de jeu, s’apprête à entamer un long périple de quatre mois à pied… en poussant son lit. Elle reliera ainsi la cité phocéenne à une autre « ville-monde », Le Havre, via une diagonale de 1637 kilomètres, traversant dix-sept départements, six régions et longeant trois fleuves. But de la manœuvre ? « Faire dérailler l’ordinaire, pour questionner notre manière d’habiter me monde. » Une performance pour pousser les murs et éclater les frontières, « une tentative de résistance face aux politiques de division sociale. » Rendez-vous le 13 avril pour lui dire au revoir ou faire un bout de chemin avec elle, car cette (dé)marche, a priori solitaire, se fera sous le signe du « commun ».CC