Trois courts documentaires de Pierre Gurgand (France - 1965-1976 - 49'), précédés par une conférence de Federico Rossin (programmateur indépendant et historien du cinéma) sur le cinéma de P. Gurgand
Opéra-trigo
Un film de Pierre Gurgand
France | 1976 | 14 min
L’un des volets de la collection La geste paysanne, poème cinématographiques célébrant la civilisation paysanne.
Image Jacques Lavigne, Pierre Gurgand Musique Luis Cillia, Luc Mallaprade
Ciel d’eau
Un film de Pierre Gurgand
France | 1965-1969 | 17 min
Un film de cinéma direct dans les marais du Poitou : les radeaux, l’eau, la vie…
Image André Moreau, Pierre Gurgand Musique D. Dupont-Raybaud
Préambule
Un film de Pierre Gurgand
France | 1975 | 18 min
Réalisation collective d’une équipe de l’UPCP (Union pour la culture populaire en Poitou-Charentes et Vendée) sous la conduite de Pierre Gurgand.
L’histoire d’un mariage traditionnel en route vers le temps présent…
Le cinéma de Pierre Gurgand
Présenté par Federico Rossin
Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma, partage avec nous un point de vue esthétique sur un cinéma étonnant : celui de Pierre Gurgand.
Tout à la fois auteur, réalisateur, conseiller d’éducation populaire, artiste plasticien, scénariste, Pierre Gurgand (1937-2003) était pourtant le contraire d’un touche-à-tout. Pour chacun de ses projets, il s’installait durablement, plusieurs mois, plusieurs années, au milieu des gens avec qui il allait travailler. C’est ainsi que plusieurs générations d’étudiants, de militants associatifs, d’artistes, de producteurs, d’animateurs ont appris, avec lui, non seulement une technique mais bien plutôt un regard et une démarche de création donnant à voir la parole des gens.
UPCP-Métive (Union Pour la Culture Populaire en Poitou-Charentes et Vendée)
Quand j’ai découvert les films de Pierre Gurgand, je n’ai pas pu utiliser mes instruments de lecture habituels d’historien du cinéma. Ce n’est pas du cinéma militant, c’est autre chose. Je me retrouvais comme devant l’œuvre d’un jeune cinéaste. C’est le manque de repères qui m’a bouleversé.
Federico Rossin