Ce soir, Carmen de la Canciòn effectue son grand retour à la scène lors d’un concert exceptionnel.

Au cours de son immense carrière, elle a été accompagnée par des orchestres entiers, elle a rempli des opéras… ou du moins l’a-t-elle rêvé si fort qu’elle s’est construit l’étoffe de ces chanteuses adulées, puissantes et vulnérables à la fois.

Mystérieusement, elle avait disparu. La voici qui renait de ses cendres pour livrer au public ses chants les plus chers, en toute simplicité comme en flamboyance, à sa manière unique de diva hispanique.

Elle est accompagnée par deux fidèles acolytes : Dolorès, assistante-traductrice-choriste-percussionniste et Gonzales, pianiste et guitariste. Elles veillent au bon déroulement de ce rendez-vous tant attendu. Car si le silence de ces dernières années a vu Carmen mûrir sa voix à travers les épreuves, elle n’en reste pas moins imprévisible, surprenante. Fragile comme une jeune amoureuse, déterminée comme une louve.

Les cicatrices qu’on devine n’ont pas éteint la fougue de la femme.

Ce trio féminin insolite traverse des tentatives d’expression de ce qui bout là juste sous la peau. Une envie  de libérer la peine et la joie que la quête de l’amour et l’expérience de la vie impliquent, en chantant, jouant, vibrant pour le public.

Carmen de la Canciòn est singulière et multiple : ce spectacle en forme de kaléidoscope musical dévoile des facettes féminines contrastées qui se révèlent et se complètent les unes les autres.

Carmen, Dolores et Gonzales proposent au spectateur un voyage musical en plusieurs langues, au style indéfinissable. Mélodies traditionnelles, rock, jazz ou lyrique, elles se baladent de l’une à l’autre avec élégance, poigne, folie, humour évidemment, comme les femmes savent le faire.

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