This is the end...

Ils se sont retrouvés par hasard sur Facebook. Malgré la pandémie, le cinéaste européen décide de rejoindre le psychanalyste en retraite à Los Angeles, quarante ans après leur brève rencontre dans un bar gay à New York en 1981. Mais après le 11 septembre, Trump et les mégas feux, le L.A. que découvre le cinéaste n’a plus grand-chose à voir avec l’Amérique qui l’avait tant inspiré autrefois. Le No Future de son adolescence semble s’être réalisé dans cette Cité des Anges confinée, immense et fantomatique. La vie, si cool qu’elle soit, n’y est plus qu’une boucle sans fin en attente de catastrophe et la voiture des amants circule sans but de plages en ghettos. Tout est fermé, privatisé à mort, mais du côté des anciens studios d’Hollywood, la parole poétique circule clandestinement et les deux hommes tentent d’y trouver les mots pour réapprendre à s’aimer…

Chaque année, Image de ville présente et accompagne une sélection de films – documentaire et fiction – qui donnent à voir notre civilisation urbaine, pour mieux la connaître et la comprendre.

Intitulée Docville, cette programmation valorise la diversité de la création cinématographique contemporaine. Elle réunit des films sur l’architecture, les territoires urbains et la ville, et interroge les enjeux contemporains de notre société urbaine.

Le débat qui suit la projection est l’occasion d’un dialogue « cinéma et ville », en accueillant les cinéastes à échanger avec un.e professionnel.le des métiers de la fabrique de la ville (architecte, urbaniste…) ou des disciplines de la « pensée urbaine » (philosophe, sociologue, géographe, historien…).

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À l’occasion de l’actualité de Vincent Dieutre, cinéaste accueilli en 2011 et 2019 au sein du festival, Image de ville propose deux séances exceptionnelles en sa présence, pour une exploration intime de Buenos Aires et Los Angeles.