Frank Braley et Hugues Borsarello - Avec Fauré

Gabriel Fauré, star des salons parisiens, fête son anniversaire !

Frank Braley (piano) - Hugues Borsarello (violon)

Claude Debussy
Beau soir

Gabriel Fauré
Sonate pour violon et piano n°1 en la majeur, Op. 13

Camille Saint-Saëns
Danse macabre, Op. 40

Lili Boulanger
Nocturne pour violon et piano

Pauline Viardot
Sonatine en la mineur

Ernest Chausson
Interlude du poème de l’amour et de la mer, Op. 19

Maurice Ravel
Tzigane

Henri Duparc
Phidylé

Jules Massenet
Méditation de Thaïs

Frank Braley

Après avoir longtemps hésité entre études scientifiques et musicales, Frank Braley décide de quitter l’Université pour se consacrer entièrement à la musique. Au Conservatoire National Supérieur de Paris il suit les cours de Pascal Devoyon, Christian Ivaldi et Jacques Rouvier, avant d’y obtenir, à l’unanimité, ses Premiers Prix de Piano et de Musique de Chambre. En 1991 il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public du prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique. Le public et la presse s’accordent à reconnaître en lui un « grand » lauréat, aux qualités musicales et poétiques exceptionnelles.
 

Hugues Borsarello

« C'est inévitablement à Arthur Grumiaux que l'on songe en écoutant Hugues Borsarello jouer Mozart (Diapason -sept. 2015) Ces mots résument à eux seuls l’exceptionnel talent instrumental de ce violoniste brillant et charismatique. Aisance, fluidité, élégance, précision, subtilité d’interprétation comptent parmi les qualités musicales régulièrement associées à son nom ; mais ce sont avant tout son timbre lumineux et son jeu aérien qui font l’unanimité auprès de la critique autant que de ses pairs et du public. Invité régulièrement en tant que soliste (Orchestre Symphonique de Bretagne, Orchestre des Concerts Lamoureux, Orchestre National d’Avignon Provence), son répertoire s’étend des concertos de Vivaldi, Bach, Mozart, Beethoven, Tchaïkovski, Sibelius, jusqu’aux œuvres virtuoses,de Saint-Saëns, Kreisler, Chausson, Sarazate, Paganini...

Gabriel Fauré, star des salons parisiens, fête son anniversaire !

On ne soupçonne pas aujourd’hui combien Gabriel Fauré fut la coqueluche des salons « mondains » au temps de Marcel Proust. Il est incontestablement l’un des modèles du célèbre auteur de la Sonate de Vinteuil. Ces salons qui réunissaient le monde de l’art et de la finance ont joué le rôle de media nécessaire à la production artistique. S’y pressaient les mécènes, les magnats de la Presse, les impresarios et les directeurs de théâtre. On y découvrait les futures stars : les Debussy, Saint-Saëns, Chausson, Ravel, Massenet et malgré un certain machisme, leurs homologues féminines ont pu s’y faire connaître. Cette musique de salon (musique de chambre dit-on à l’italienne !!!) a contrebalancé le genre artistique prédominant à l’époque : celui de l’Opéra. Les salons ont suscité et permis le renouveau de la musique instrumentale française, avec toute sa science, son élégance, sa clarté, sa concision et son ... ironie ! Ce monde se regardait dans un miroir qui transcendait la réalité. La Méditation de Thaïs de Massenet est le moment du renoncement aux plaisirs du monde et la Danse Macabre de Saint-Saëns en est l’expression la plus aboutie : une baronne y danse avec un manant... mais au chant du coq tout le monde s’évapore ! [Monique Dautemer, musicologue]

MERCREDI 15 MAI - 18H – Librairie Charlemagne  Entrée libre

Conférence « Une heure avec Gabriel Fauré et le renouveau de la musique française »

animée par Monique Dautemer (musicologue)