Trois films d'Amos Gitaï – Esther, Berlin-Jérusalem & Golem, l'esprit de l'exil (Arte)

On ne connaît du réalisateur israélien qu’une partie émergée (par les festivals : Kadosh, Kedma…) de sa filmographie. Outre un impressionnant travail documentaire (qui le range aux côtés d’un Eyal Sivan), Amos Gitaï…

On ne connaît du réalisateur israélien qu’une partie émergée (par les festivals : Kadosh, Kedma…) de sa filmographie. Outre un impressionnant travail documentaire (qui le range aux côtés d’un Eyal Sivan), Amos Gitaï a réalisé une poignée de fictions plus confidentielles, dont trois films majeurs sont aujourd’hui réunis par Arte, qui avait déjà, il y a peu, proposé un superbe coffret de six documentaires. Les films séminaux proposés ici, accompagnés de nombreux bonus, figurent parmi les œuvres charnières de la carrière du cinéaste, tout autant que dans les fondements du cinéma israélien, notamment Esther, présenté en 1985 à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, alors que le réalisateur venait de quitter Israël pour s’installer à Paris.

EV