Sugarcraft

Short Cuts 308

The Bewitched Hands > le 15 au Cargo de Nuit (Arles)

The Bewitched Hands, avant même la parution de son premier Lp en 2010, était considéré comme l’un des espoirs de la scène (anglophone) hexagonale. Depuis, le groupe a confirmé (son second album Vampiric Wayen est une valeur sûre), proposant une pop moderne, libérée et décomplexée. En un mot, talentueuse. Des mélodies imparables, des chœurs soigneusement travaillés, une production de qualité, et, surtout, une présence scénique dont il serait dommage de ne pas profiter.

SV

www.facebook.com/thebewitchedhands


 

Pierre de Bethmann Quartet > le 15 au Cri du Port

Tout de même. Que le brillant jazzman Bethmann embauche Simon Tailleu pour cette soirée, voilà qui est osé. On subodorait la brillante carrière qui tend les bras à ce dernier, vibrant contrebassiste issu de la classe de jazz du Conservatoire de Marseille, et on se doute que M. de Bethmann ne va pas se contenter de l’employer comme un vulgaire pion dans son jeu de Go (titre de son dernier opus inspiré du jeu japonais), mais comme une pièce maîtresse de son nouveau « manifeste d’active contemplation ».

LD

www.criduport.fr


 

Acid Mothers Temple + Ulan Bator + Saturn Dogs > le 16 à l’Embobineuse

Une chose de sûre, l’Embob’ ne chôme pas en novembre. Après The Ex, c’est au tour du quatuor japonais Acid Mothers Temple d’envahir la batcave du Boulevard Bouès. Descendant direct du Capitaine Caverne, il partagera ce tour de chant énergique dont lui seul a le secret. Pour parfaire le tout, ajoutons-y les chorégraphes avant-gardistes de Saturn Dogs, et celles, expérimentales, d’Ulan Bator, dignes défenseurs de courants bruitistes de qualité. En somme, une grande soirée en perspective. Une de plus.

LV

www.acidmothers.com


 

Mina Tindle > le 16 au Moulin # ANNULÉ #

N’ayez crainte, nous vous épargnerons le mercantile « révélation folk du moment », glané ici et là. Il semblerait que cette jeune et jolie Franco-Espagnole ait trouvé le filon : produit par l’auteur-compositeur J.P. Nataf (Les Innocents), son premier album Taranta s’affiche un peu partout dans les médias. Après avoir assuré les premières parties de Beirut, Camille et autres Thomas Dutronc, voilà qu’elle se paye le Moulin. Elle cite Cat Power, ou Sufjan Stevens, et il paraît que ça fonctionne pas mal sur scène.

PM


 

www.minatindle.com

Sugarcraft > le 16 aux Demoiselles du Cinq

Le duo de choc Doudouboy et John Deneuve, habitués du lieu car initiateurs des soirées Marseille/Manhattan, se produit en live et on espère bien y retrouver quelques extraits de leur dernier et revigorant album, Pornocchio. Toujours déguisés (avec une préférence pour les animaux improbables), toujours décalés (un sens aigu du non-sens), M. et Mme Sugarcraft sauront ranimer, au son de leur new wave mutante et synthétique, le fauve qui est en vous. Pour rugir de plaisir !

nas/im

www.ilovesugarcraft.com


 

The Resurrection of Harvey Digger > le 18 à New Enthröpy

Harvey Digger est le projet folk minimaliste et acoustique de l’activiste noise (entre autres, donc) marseillais Hervé Boghossian. En répondant à nos questions, il avouait tisser un point d’accroche entres ses différents projets (électronique avec Laptop Solo, noise rock avec le duo Harsh) grâce à « une recherche de l’intensité et de la densité ». On ne peut le contredire, surpris par la solennité de ses ballades, chantées ou simplement instrumentales (guitare, harmonica). Intime et conseillé.
JSa


 

Sole > le 22 à l’Embobineuse

Même s’il ne compte désormais plus parmi ses membres, Sole reste l’un des fondateurs du label indépendant Anticon, véritable précurseur en matière de hip-hop middle class. Celui que l’on étiquette maladroitement « alternatif ». Sur disque, on lui doit des aventures plus ou moins heureuses, qui cachent tout de même de véritables perles. Il compte parmi ceux qui auront su anticiper l’avenir du hip-hop dès le début des années 2000. Alors si vous avez loupé le départ du train, prenez le en marche.

JSa

www.lembobineuse.biz


 

Hugh Coltman > le 22 au Cabaret Aléatoire

Soirée folk à barbe, à l’occasion du passage du Britannique sur Marseille. Profitant jadis d’une première partie de Julien Doré, à l’heure de son initial Stories From The Safe House en 2008, il sera désormais précédé par Oh! Tiger Mountain, quotas pileux obligent. Le Marseillais aura à cœur de nous faire découvrir ses nouveaux titres, avant que le public ne profite de la voix chaude, des ambiances apaisées et des envolées lyriques dont est capable Coltman sur son raffiné Zero Killed.

SV

www.hugh-coltman.com


 

Usthiax > le 22 au Nomad’Café

La petite salle du secteur Joliette fait sa rentrée en novembre avec plusieurs concerts alléchants (CQMD, Bibi Tanga, Cody Chesnutt…), mais aussi quelques résidences d’artistes. Parmi ces dernières, le chanteur marseillais Usthiax, qui vient de négocier un virage électro-rock sur son nouvel album (et sous l’impulsion de Simon Henner du groupe Nasser). Au sortir d’une semaine de travail forcément enrichissante, il sera intéressant de voir comment Usthiax défend ce disque sur scène, avec ses musiciens.

PLX

www.usthiax.com


 

Kas Product > le 23 au Poste à Galène

Il y a quinze jours, le Poste à Galène invitait Lescop, la révélation française du moment qui cite les « jeunes gens modernes » du début des 80’s (Taxi Girl, Jacno, Daho…). Plus discret mais tout aussi important d’un point de vue historique, le duo nancéen Kas Product (Mona Soyoc au chant, Spatsz aux claviers) se reforme pour fêter la réédition de ses deux premiers disques. Avec sa pop sombre et synthétique, il préfigura la scène électroclash (Miss Kittin ou Ivan Smagghe surent s’en souvenir). Culte.

PLX

www.kasproduct.com


 

Bibi Tanga & The Selenites > le 23 au Nomad’Café

On peut d’ores et déjà prédire que la venue de Bibi Tanga fera des émules à Marseille : les affinités de la ville avec l’esthétique funk soul afrobeat jazz n’étant plus à conter. Nourri par une culture musicale aussi riche qu’éclectique, de Brel à Fela Kuti, le chanteur d’origine centrafricaine, évoluant d’abord en duo,  a monté un groupe. On vous aiguille vers leur dernier album, 40° Of Sunshine, et l’on salue chaleureusement le Nomad’Café d’étoffer de la sorte sa programmation.

PM

www.lenomad.com


 

Léo Trio > le 23 au Latté

Alors que la musique de Thelonious Monk est plus que jamais célébrée par les jazzmen d’envergure internationale, il ne faudrait pas oublier la relecture qu’en propose, depuis Marseille, le sax ténor Léo Mérie. N’est-il pas jouissif de se plonger dans le défi « monkien » du déséquilibre swing perpétuel ? D’être encore la créature de l’immense sorcier ? C’est certainement ce que Léo Mérie et ses cats auront à cœur de prouver lors de leurs prestations dans la cool cave du Latté, au Panier.

LD

http://www.myspace.com/leotriojazz/


 

Oxmo Puccino > le 24 au Moulin

Ambassadeur de la rime classieuse et du beat jazzy, Oxmo a réussi à passer de l’underground rap aux ondes de France Inter avec naturel et décontraction. Si son écriture et son flow demeurent uniques, il ne faut pas oublier que c’est sur scène que l’aura du bonhomme prend toute son ampleur. Un vrai personnage, une vraie présence, une sorte de titi parisien qui se serait perdu dans le Bronx. Un Gabin croisé avec Bambaataa, si vous préférez. Et si vous ne l’avez jamais vu en concert, foncez !

nas/im

www.oxmo.net


 

Balkan Connection > le 24 au Cabaret Aléatoire

Jadis omniprésent sur la scène marseillaise, le Watcha Clan s’y est fait un peu plus discret mais porte haut les couleurs de la ville à l’international. En guise de souvenirs de voyage, il ramène des artistes rencontrés ici et là, pour une soirée électro aux accents balkaniques. Il partagera la scène avec Dj Click et ses musiciens venus pour l’occasion de Paris, Dehli et Bucarest, ainsi que MPS Pilot de Amsterdam en Dj set. Une soirée festive en perspective, dans un Cabaret Aléatoire fraîchement réaménagé. Le tout pour un tarif carrément abordable.

LJ

www.cabaret-aleatoire.com