Le festival de Cancans 2007

Le festival de Cancans 2007

Quand la Croisette s’amuse, les rédacteurs de Ventilo ne sont jamais loin… Premières projections, premières impressions, premières cuites…

Quand la Croisette s’amuse, les rédacteurs de Ventilo ne sont jamais loin… Premières projections, premières impressions, premières cuites.

Mercredi 16 mai
Cannes 2007, c’est parti. C’est la bombesque Shu Qi, révélée dans Millenium Mambo, et le cinéaste Manoel de Oliveira, révélé il y a beaucoup trop longtemps pour qu’on s’en souvienne, qui le disent. Première montée des marches du président du Jury, Stephen Frears, et la première dame de Cannes, Maggie Cheung. En ouverture, My blueberry Nights de Wong Kar-Wai. Un homme, Jude Law, aime une femme, Norah Jones, il est un peu timide, elle est un peu gauche, ils y arrivent pas, on s’en fout un peu. WKW refait le même film depuis In the mood for love, escroc, va !

Jeudi 17
Le début de la compétition est « popcornesque » avec le Zodiac de David Fincher, dont nous étions sans nouvelles depuis le bien mais pas top Panic Room. Sans vous dévoiler l’intrigue — c’est Romain « jamais sans ma fiole de rhum » Carlioz qui s’en est chargé — sachez que ce n’est pas le remake de la série débilo-astrale de TF1. J’aurais adoré vous parler de 4 mois, 3 semaines et deux jours, de Cristian Mungiu, mais j’avais oublié mon accrédit’. C’est couillon et impardonnable.

Vendredi 18
Troisième jours à Cannes, il fait super beau, c’est cool. Première grosse sensation avec Les chansons d’amour de Christophe Honoré. Nas/im « jamais sans ma fiole de punch » Ulpat vous en parlera beaucoup mieux que moi bientôt, mais sachez que c’est beau comme du Truffaut et du Demy réunis. Derrière, Izgnanie d’Andrei Zviaguintsev faisait forcément pâle figure, même si je ne l’ai pas vu. Encore cette histoire impardonnable d’accrédit’. Je sais…

Samedi 19
On peut dire, après quatre jours, que l’équipe de Ventilo tient plutôt bien l’alcool. Le fait, aussi, de ne jamais arriver à taper l’incruste dans une soirée « avec carton » doit beaucoup jouer. No country for old men des frères Cohen est à l’honneur. Construit sur la cavale texane d’un homme tombé sur le butin d’un gang, le film est fraîchement accueilli. Soom, ensuite, de Kim-Ki Duk, ne pouvait que remonter le niveau, mais je ne l’ai pas vu. Toujours cette histoire couillonne d’accrédit’. Je sais, je sais…

Dimanche 20
Revigoré par la qualification la veille de l’OM en Ligue des Champions, je me dirige d’un pas décidé, mais seulement après Téléfoot, à la projection de Tehilim de Raphaël Nadjari, cinéaste français exilé à New York. Autour de la croyance et du deuil, du bien et du mal, l’auteur d’Avanim a bouleversé la Croisette… qui est allée se recoucher dans la foulée. Cannes, le dimanche, comme à Wimbledon, c’est relâche, vamos à la playa !

Lundi 21
Toute nue, toute bronzée, la Ventilo Team retourne phosphorer dans les salles obscures. Seconde claque du festival, le Gus Van Sant, Paranoid Park. Entre Elephant et Wassup Rockers, GVS film à hauteur d’adolescents et de skate, du grand art ! A peine remis de mes émotions, j’enchaîne pas avec Import/Export d’Ulrich Eidl, encore et toujours cette histoire impardonnable et couillonne d’accréditation. Oui, bon, ça va, hein, on peut pas toujours être au top. A suivre…

Henri Seard