Horacio Castellanos Moya - L’homme en arme (10-18)

Horacio Castellanos Moya – L’homme en arme (10-18)

millefeuille-horacio-castel.jpgAncien sergent d’un escadron de la mort salvadorien, pour lequel il a été enlevé à son père, celui que l’on surnommait Robocop retourne à la vie civile, désorienté par l’arrêt des combats et une paix à laquelle il n’était pas préparé. Commence alors une errance dans ce pays dont il livre un portrait au vitriol. Après de minables tentatives de vols, il croit rejoindre la lutte clandestine contre les révolutionnaires, mais se retrouve très vite au cœur d’un système sans morale où pouvoir et argent règnent en maîtres dans un climat de trahison et de corruption généralisées. Horacio Castellanos Moya s’offre un portrait macabre du Salvador et de l’Amérique latine en général. Dans une langue toujours aussi sèche et violente, il continue de dénoncer et d’offrir de véritables petites bombes qui l’ont contraint plusieurs fois à l’exil.

JB