Ces jours-ci, les médias spécialisés français parlent beaucoup d’Henrik Schwarz comme du chantre d’un certain renouveau deep-house, sans doute du fait de ses connections avec le label Innervisions. Si sa musique se prête aussi bien à une séance en club qu’à une écoute domestique, il ne faudrait pas le réduire à ça : ce Berlinois fait de la house avec des influences noires, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Deuxième constat : après sa contribution à la série de compilations Dj-Kicks, inégale car justement trop ouverte sur ses influences, l’homme trouve enfin ici une parfaite carte de visite. Sur laquelle on peut lire : « Je suis Dj, producteur, remixeur, j’ai voyagé tout autour du globe et j’aime beaucoup mon métier. » On y ajoutera au verso, encore secoué par ce très beau disque au format presque révolutionnaire, qu’il a beaucoup de talent.