La suite des aventures de Dieu, ou plutôt de James Dieu… James Dieu, c’est Dieu, mais dans une version désabusée, voyeuse, alcoolo, cynique et radine en miracles. Il vit dans une canette de Coca et ressemble à Elvis Presley à la fin de son existence, gros et décadent. Il apparaît — comme un « génie » sortant de sa lampe magique — chez de pauvres Latinos new-yorkais qu’il va entraîner dans un imbroglio sans nom. Gardant son style et sa plume, Pontarolo plonge ici dans une dimension proche d’une écriture cinématographique à la Tarantino. Une écriture très resserrée, qui juxtapose habilement des séquences pour conserver une tension de lecture. Malgré la décision par l’éditeur de faire disparaître la Collection 32 pour sortir les épisodes regroupés en albums, Pontarolo a certainement décidé de conserver la liberté de chutes que donnent les feuilletons. James Dieu remplit donc parfaitement son rôle : on a très envie de lire la suite…