Brèves 161

Brèves 161

Terre d’Espérance
éditions Barques Presse
Nuits Sonores

Arbre à palabres sous lequel se rassemblent les chefs de villages ivoiriens, le fromager est aussi le symbole de l’association Terre d’Espérance, qui mène depuis près de dix-huit ans des actions d’échange, de formation et de développement en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, la structure fête les dix ans de sa vitrine marseillaise, le Go’djo, à la fois espace d’échanges culturels, magasin d’artisanat africain et atelier artistique. Du 24 au 27, une expo photo reviendra sur les actions menées tout au long de ces dix années, tandis que l’association s’installera au Cours Julien où moult manifestations viendront ponctuer cet anniversaire comme il se doit : jeux (concours d’awalé), débats, projections, concours de dessin, spectacles de danse africaine… En ouverture mercredi au Café Julien, Toko Blaze et Nighting Gales se chargeront de donner une couleur reggae à cette fête joliment bariolée. Rens. 04 91 48 54 03

« Ce qui me touche chez eux, c’est que, immergés dans la duplicité politique la plus subtilement putassière de ces dernières décennies, ils n’ont de cesse de s’aménager des alvéoles d’oxygène pour ne pas asphyxier complètement, et, à partir de là, pour contre-effectuer sans pour autant devenir des moines-soldats. » Dixit Jérôme Gâme, auteur et traducteur pour les éditions Barques Presse, à propos de la nouvelle garde de la poésie anglaise. Depuis une dizaine d’année, la petite maison d’éditions occupe en effet une place à part dans le paysage littéraire britannique, quelque part entre « l’ataraxie mélancolique ou formaliste et la “littérature engagée” ». Ce vendredi, ses deux fondateurs (Andrea Brady et Keston Sutherland) et quelques-uns de ses plus brillants représentants sont les invités du (Vieille Charité) : l’occasion idéale d’appréhender les réalités de la poésie contestataire contemporaine, son propos, ses enjeux et, bien sûr, son style (acide). Rens. http://www.barquepress.com/

Quatrième édition des Nuits Sonores (du 24 au 28 mai à Lyon), qui est sans doute et déjà le festival de référence, dans l’hexagone, en matière de musiques et cultures électroniques. Les raisons de cet engouement aussi rapide que mérité ? Une organisation sans failles, et surtout une programmation de plus en plus démente au fil des ans – à l’image de la dernière en date : Villalobos vs Luciano, Nathan Fake, ESG, Bush Tetras, Coldcut, Andrew Weatherhall, nuit Kompakt… On en passe et des meilleurs. L’événement, organisé par l’asso Arty-Farty, vient tout juste de se constituer en Réseau des Festivals de Culture Electronique (asso 1901) avec quelques autres, dont Marsatac. Ce qui nous amène à évoquer la scène marseillaise, dont la présence illuminera quelques-unes de ces virées diurnes et nocturnes, sous la tutelle de l’équipe d’A l’Unisson. Celle-ci investira le Village MixMove (espace pro initié par le regretté Yann Quélennec) avec des showcases d’artistes locaux dont Sara Goldfarb, Dj Paul, Did ou Danton Eeprom. Et bien sûr, Radio Grenouille se chargera de relayer tout ça en direct (du 25 au 27, de 15h à 18h)… Rens. 04 78 30 18 98 et www.nuits-sonores.com