GIRLS IN HAWAII

À l’origine, il y a deux jeunes garçons avec des guitares en bois qui chantent comme des oiseaux. Antoine Wielemans et Lionel Vancauwenberghe s’ennuient sévère sur les bancs de l’école. Forcément, ça ne peut pas être que ça la vie ! Alors, ils écrivent, bidouillent. Et se découvrent un talent inné pour la mélodie. A la sortie de leur premier album (From Here to There), un journaliste écrit : « Si ces garçons étaient anglais, ils seraient des stars dans trois mois ». Mais ils sont belges.
Quatre longues années après Everest, voici enfin Nocturne. L’album le plus « agile », le plus « facile à écrire et réaliser » selon les dires du groupe. Un jet. Fabriqué à la manière d’une toile de Jackson Pollock. Un disque qu’Antoine et Lionel ont écrit chacun dans leur coin « sans trop de consignes ».
Superbe album, produit par Luuk Cox (déjà aux manettes d’Everest) qui imposera encore un peu plus les Girls comme un groupe essentiel.

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FABIOLA

Lubie insaisissable ou alter ego fidèle, Fabiola, c’est le projet (presque) solitaire de Fab Detry. Après avoir sévi dans Austin Lace, The Tellers ou encore Hallo Kosmo, cet orfèvre de l’überpop assume aujourd’hui ses plaisirs coupables. Lors de ses dialogues incessants avec fantômes et démons, Fabiola s’est construit une forteresse. L’écriture reste lumineuse, mais la musique a pris un tour plus crasseux et dérangé. Entourée de fines lames – Antoine Pasqualini (Monolithe Noir, Arch Woodman), Aurélie Muller (Blondy Brownie, V.O.) et Lucie Rezsöhazy, l'(anti-)pop de Fabiola sourit toujours… Mais il lui manque quelques dents.

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