Inüit + Martin Mey + La Vague

Pop electro rock

Inuit

Inuït signifie « être humain » dans la langue de ce peuple nord-américain, ce qui en dit long sur l’état d’esprit du groupe : être ensemble et regarder dans la même direction. C’est-à-dire une pop plurielle, ouverte à tous les vents contraires. Si Inüit va fêter ses trois ans, cela fait déjà une décennie que ses musiciens cultivent une véritable histoire d’amitié.
Qu’importent ses humeurs, sa musique reste fidèle à ses échos tribaux, assumant son anglophonie car telles sont les influences d’Inuït. Celles-ci sont d’ailleurs remarquables d’éclectisme : Radiohead, Steve Reich, Tame Impala, Vince Staples, Aphex Twin, Burial, Brad Mehldau... De la musique contemporaine au jazz en passant par la pop le hip hop et l’électronique, chaque inspiration a nourri Action, disque à la riche matière, tantôt expérimental, tantôt organique, tantôt électronique. Et parfois tout à la fois !
Surtout, ces chansons viscérales brillent par leur capacité à être incarnées en live. Ce qui confirme le but premier, primitif même, d’Inüit : partager leur musique avec ceux qui les entourent. Rentrant en trombe dans le paysage pop contemporain, Inuït nous rappelle la singulière réalité de nos fantasmes.

Martin Mey

Words (Without), la nouvelle création de Martin Mey, s’inscrit dans la continuité de son travail alliant la mélancolie d’influences électro-folk et l’esprit de communion immédiate inspiré de la pop.
Sur l'album, cette dualité se retrouve magnifiée par le travail de réalisation conduit en collaboration avec l’anglais MaJiKer et le travail de mix de Jo Pereira. Il en émane une délicate symbiose entre transe électrisante, rythmiques plus downtempo et divagations
de voix et/ou de piano qui rappellent, si nécessaire, que Martin Mey est un redoutable compositeur doublé d’un chanteur et musicien remarquable.
Sur scène, de la performance solo de l’artiste entre claviers, machines et voix, s’échappe légitimement cette même alchimie entre prodige de l’intime et nécessité du moment partagé. La puissance électronique invite à la danse, les boucles et samples initient échanges et confidences vocales avec le public, la scénographie en clair-obscur joue avec cette proximité entre éphémère et éternel. 

LA VAGUE, deux indomptables : 
Thérèse, poupée-tigre du turfu.
John, animal provocant au sang-froid.

Ils s'entrechoquent pour créer une pop badass trilingue, teintée de beats sales, de riffs qui griffent et d'envolées extrême-orientales.
LA VAGUE, c'est une histoire de contrastes et de contraires.
De jubilation entre la poésie et la violence.

 

Le Makeda
Le jeudi 7 novembre 2019 à 20h
10 € (+ adhésion : 1 €)
www.festivalmeltinart.com
103 rue Ferrari
13005 Marseille
04 91 47 57 99