Gaëlle Vaillant

Les notions de réseaux humain, organique, numérique et urbain occupent une place centrale dans mon travail. Je développe cette recherche avec le dessin, la sculpture, l’installation et la lumière, en référence d’une part à des techniques de mise en perspective et d’autre part à la photosensibilité. Je tente en effet de révéler la dimension latente de phénomènes ainsi que l’espace comme lieu de connectivités et d’interactions. Les phénomènes optiques m’intéressent donc particulièrement, en tant que sujet et en tant que modalité. Ce sont des vecteurs que j’utilise pour créer des passerelles entre des notions scientifiques, des concepts philosophiques et une forme poétique.
Je réalise ainsi l’alliage d’éléments non matérialisés avec des formes concrètes, par la mise en relation de la lumière avec des matériaux comme le papier, le fil, le plâtre, le bois, la résine, qui peuvent être à la fois supports et médiums. Cette coexistence se veut l’écho d’une oscillation de notre époque entre dimensions physique et numérique, d’une ouverture sur de nouveaux champs d’immatérialité et de certaines questions portées par l’astrophysique.
L’image vectorielle, la cartographie et le parcours représentent en outre un aspect complémentaire de mon travail pour questionner notre rapport au temps, aux échelles, aux notions de simultanéité et d’illimitation, problématiques relatives à l’ère anthropocène et à l’urbanisation.
— Gaëlle Vaillant, 19 mars 2020

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