Olivier Ratsi - Avancée immobile

Installation cinétique et sonore

Avancée immobile est une installation cinétique et sonore de l'artiste plasticien Olivier Ratsi qui utilise la lumière diffuse, afin de créer un environnement immersif dans lequel les spectateur·rices occupent une place centrale.

Présentée dans un environnement obscur, baignée dans un brouillard artificiel, la pièce délimite un espace composé de cadres de grande taille suspendus par des câbles à hauteur d’homme et disposés les uns derrière les autres (entre 10 et 20 cadres). 

La lumière, en parcourant les cadres, se déploie sous une forme d’onde d’une extrémité à l’autre de l’espace. En simulant un mouvement, elle projette les ombres des cadres et des spectateurs dans l’espace, elle joue sur le phénomène de la persistance rétinienne. Le contraste du noir et du blanc génère des effets de transparence et d’opacité autour et à l’intérieur des cadres, provoquant ainsi une perte de perception de l’espace. 

Le spectateur est pris dans un jeu de va-et-vient d’apparition / disparition au cœur-même de ce dispositif immersif qui joue  rapport au temps et à l’espace, de ce qui est vu et de ce qui ne sera plus vu.

Avancée immobile succède à Negative Space, pièce créée à la Gaîté Lyrique en mars 2021. Pièce pour black box, Negative Space est issue d’un espace muséal. Avancée Immobile ambitionne, à l’instar de pièces précédentes de l’artiste, d’utiliser l’architecture environnante comme support. 

Cette oeuvre est un projet d’art lumière dont l’inspiration est issue d’un souvenir d’enfance nocturne. Au delà de sa génèse, c’est une sculpture animée dont l’obscurité est la matière première au même titre que son négatif, la lumière. Cette création, dans ses dimensions conceptuelles et physiques, est rendue possible par la stricte absence de la lumière du jour. 

C’est une succession d’arches, un tunnel, de préférence une architecture moderne ou contemporaine qui serait le meilleur écrin pour Avancée immobile. L’intention étant de détourner un espace fonctionnel au profit de l’univers de l’artiste.

 

Cette œuvre, coproduite par Lieux publics et Chroniques, sera aussi visible le jeudi 10 novembre dans le cadre de la grande soirée d'ouverture de la Biennale des Imaginaires Numériques à la Friche la Belle de Mai. Au programme : vernissage des expositions, parcours d’installations en extérieur, performances, concerts, showroom. Les artistes belges et les créations seront à l’honneur avec les œuvres de Romain Tardy, Lawrence Malstaf, Yuyan Wang, Ugo Arsac, Clément Édouard, Tryphème, Ulysse Lefort, Olivier Ratsi, Felix Luque Sánchez, David Helbich, Marc Buchy, Diego Ortiz et Hernan Zambrano...

 

Un parcours nocturne inédit d’œuvres en espace public sera également présenté à Aix-en Provence le week-end du 11 novembre. Avec notamment Borealis de Dan Acher, œuvre numérique immersive inspirée des aurores boréales, que Lieux Publics avait programmée au Palais Longchamp de Marseille à la rentrée.

Friche La Belle de Mai
Du 11 au 13/11 - 17h-22h
Entrée libre
https://chroniques.org/
41 rue Jobin
13003 Marseille
04 95 04 95 95