Samuel Saada - Israël sans filtre(s)

Photos. Dans le cadre de la Quinzaine israélienne

Autodidacte, d’origine parisienne, Samuel Saada est venu à la photographie naturellement, comme un prolongement de sa vie.

2013 : il part pour le Brésil avec sa compagne de l’époque, elle-même photographe.
En déambulant dans un marché de Sao Paulo, il acquiert un petit appareil Olympus trip 35. L’engouement se dessine pour le photographe. Derrière le petit écran se trouve le monde.

2015 : voyage en Israël avec l’envie de s’affirmer comme photographe à travers le reportage. L’envie aussi de se reconnecter à ses origines juives en découvrant la terre sainte.
S’en suivront un an d’aller-retour et la volonté de photographier la multitude et le pluralisme d’Israël.

2016 : l’année décisive. Samuel fait son alyah. Une manière d’affirmer ce qu’il a commencé et de donner une nouvelle direction à sa vie personnelle et photographique.
Trois années riches de rencontres, d’apprentissage de l’immigration où il sera confronté à une société confuse mais bouillonnante.
Samuel Saada a voulu apporter par le prisme de l’appareil photo une vision réaliste, plurielle, un hors champs d’une société multiculturelle dont nous n’avons pas réellement conscience.

2019 : retour en France à Marseille.
Il travaille sur l’élaboration d’un livre retraçant son parcours, ses rencontres à travers son Alyah en Israël.

Prix
2016 : prix de l’excellence délivré par le ministère de l’Alyah et de l’intégration. (Israël Tel Aviv).
2018 : 3e prix de l’institut français de Jérusalem.

« Mon appareil est devenu, pour moi, une sorte de 3e œil, marquant le temps et transcrivant des scènes de vie. Ma base de travail : l’humain, grande source d’inspiration. Il guide mes rencontres et mes errances. L’humain, en tant que spectateur de la vie, des changements d’une société. À travers cette exposition, j’ai voulu montrer un pays pluriel, fragmenté, riche de ses contradictions où se côtoient les joies et les tragédies. Un véritable choc culturel. »
— Samuel Saada

Israël sans filtre(s), ce sont des habitants dans leur quotidien, la rue comme scénario avec ses joies, ses tragédies, ses rencontres, ses airs de musique.

Israël sans filtre(s), c’est montrer les gens dans leur beauté, capter leur essence, capter le sacré.

Israël sans filtre(s), ce sont des sourires, véritables actes portés vers l’autre.

Les photographies de Samuel Saada sont des tableaux ayant la lumière comme pinceau.
Réceptacle d’émotions, cette exposition ne nous laisse pas indemne.
On entend la musique, on respire les odeurs, on se rapproche des gens, on sent les joies et les souffrances.

L’exposition se compose d’une série de portraits d’israéliens venant de différents horizons, d’événements marquants, allant de la Gay Pride à Tel Aviv ou de la fête de Pourim dans une communauté orthodoxe de Bne Brak, de splendeur et de misère, d’espoir aussi avec les Women Wage Peace.


Maison Blanche
Lun-ven 9h-18h
Entrée libre
http://www.marseille9-10.fr/
150 avenue Paul Claudel
Maison Blanche
13009 Marseille
04 91 14 63 50