Corinne Sanchez

Dans la droite ligne de la Peinture Cultivée théorisée par le grand Italo Mussa en 1983, le travail de Corinne Sanchez marque l’affirmation du retour esthétique et poétique à une peinture anti-conceptuelle marquant une rupture postmoderne avec l’art officiel. Rupture avec la non représentation, rupture avec la création prétexte, rupture aussi avec le maniérisme pseudo-philosophique. Comme l’ont fait avant elle des artistes anticonformistes tels Gérard Garouste, Ruggero Savinio ou Carlo Maria Mariani, Corinne Sanchez s’évade des conven-tions et propose une peinture néo-classique revenant aux sources même de l’art occidental. Ses portraits allégoriques sont autant de palimpsestes théâtraux érigés en contre-pouvoir au nihilisme émotionnel de l’époque.