Musique et mathématiques

18h00 – 19h30

INTRODUCTION
Brigitte Lallier-Maisonneuve, directrice d’Athénor scène nomade – CNCM
Marianne Bessemoulin, chargée de recherche au CNRS, affectée au Laboratoire de Mathématiques Jean Leray
Petite histoire d’une collaboration entre le laboratoire de mathématiques de Nantes et Athénor.
Comment accompagner des rencontres fructueuses entre chercheurs et artistes et leur permettre de faire émerger de nouvelles pistes de travail, de croiser savoirs et compétences, d’interroger leurs méthodes tout comme les frontières supposées entre leurs disciplines ? Brigitte Lallier-Maisonneuve et Marianne Bessemoulin nous font part de leur expérience à tisser des liens entre artiste et chercheurs.

RENCONTRE 1
Sébastien Roux, artiste/chercheur, compositeur
Aymeric Stamm, ingénieur de recherche au CNRS en mathématique et statistique, affecté au Laboratoire de Mathématiques Jean Leray
Aymeric Stamm et Sébastien Roux échangent autour des « jeux sonores » ou comment ils fabriquent des partitions musicales à partir de la théorie mathématique des jeux.

RENCONTRE 2
Alessandro Bosetti, compositeur
Loig Jezequel, chercheur au Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes (LS2N)
Marianne Bessemoulin, chargée de recherche au CNRS, affectée au Laboratoire de Mathématiques Jean Leray
« Parler Sistema », compositionnalité et contextualité dans une machine à mots : Histoire de la rencontre entre un compositeur qui aime créer de la musique à partir des conversations et des paradoxes du langage et un groupe de mathématiciens qui l’aident à formaliser les jeux d’interactions présents dans ses partitions. Cette rencontre fertile a donné lieu à une série de pièces vocales et instrumentales – qui seront présentées dans la prochaine saison des Modulations du GMEM – et à un petit opéra de chambre intitulé Sistema.

19h45 – 20h30
SÉANCE D’ÉCOUTE DE MUSIQUE ALGORITHMIQUE
Sébastien Roux, compositeur
Sébastien Roux propose des séances d’écoute spatialisées de musique électronique algorithmique. Une musique où les sons et l’agencement de ceux-ci sont calculés par l’ordinateur. Une musique où la logique et le processus sont systématiquement appliqués. En contrepoint de cette posture rigoureuse, les pièces sont présentées par le compositeur, avec distance et humour. Les commentaires invitent l’auditeur·rice à une écoute active, orientée vers l’évolution des processus mis en jeu, les effets psychoacoustiques et autres émissions otoacoustiques. L’ordinateur est placé au centre du dispositif, à l’image d’un soliste, écran face au public.