Grow Up est un programme d’expositions, proposant des regards croisés sur le mouvement des plantes à travers le monde. Berceau de la biodiversité et des tensions environnementales, la vingtaine d’artistes ont un ancrage géographique en Amérique du Sud, Amérique Central ou encore à Taïwan. Chaque focus met en avant la relation entre les plantes et l’Homme, explorant les relations locales d’un territoire mais aussi internationales. Cette échelle géographique traverse les récits et questions politiques, sociales, environnementales mais aussi les questions post colonialistes. De l’Amazonie, au Costa Rica, jusqu’à Taïwan, les projets croisent les plantes maîtresses, le chamanisme, la drogue mais aussi l’exploration sensible d’un territoire.
Cette relation aux plantes est centrale, elles sont sacrées et au cœur des cultures et croyances locales, Grow Up souhaite cultiver et faire grandir les consciences sur notre rapport au vivant. Fotohaus est invité à prolonger ce programme avec Nature et Société.
Artistes ATOCHA Pepe, BELTON Teo et GOUPIL Florence, BRASEY Thomas, COP Steph et PÖRNECZI Bálint, CROZE Céline, DE LATTRE Mathias, DINIZ José, ESCANDÓN Arguiñe et GROSS Yann, HENRY Nicolas, HERNÁNDEZ BRICEÑO Andrea, LAGHOUATI-RASHWAN Samir, LATHUILLÈRE Marc, MORAES Gabriel, NISSEN Mads, PROTTI Tommaso, RENARD Antoine. HSU Cheng-Tang, KUO Che-Hsi, WU Chuan-Lun. ALBANO Verdiana, CHAPUIS Isabelle, SCHAEFER Philippine, LesAssociés, Docks Collective, fiVe collective
Commissaires invité.e.s BEAUSSE Pascal, BOGET Christel, CHANG Meg, DEVIA BARCO Paola, MELLO Ioana, KEHRER Klaus
Direction artistique BASILETTI Florent
Où et quand ? Du 1/07 au 24/09 au Frac Sud – Cité de l’art contemporain (2e)
Pourquoi on y va ? Parce que les trois artistes y vont avec des pratiques photographiques qui ont réussi à capturer des mémoires et des durées (infimes, longues ou disparues), ce qui donne à l’expo une aura plutôt surnaturelle. Il y est question de fantômes, de résurrections et de presque invisible… pour frissonner un peu cet été.
Où et quand ? Du 1/07 au 31/08 et les week-ends de septembre à la Friche de l’Escalette (8e)
Pourquoi on y va ? Pour la balade dans un ancien site industriel méconnu, route des Goudes, où on usinait du plomb. Devenu « parc de sculpture et d’architecture », l’urbex reste gratuite mais passe encadrée par des étudiant·es en architecture, pour concilier esprit rando sous le soleil (toujours de plomb, lui), et ambiance arty, avec toutes ces sculptures qui se fondent presque dans le paysage.
Où et quand ? Jusqu’au 23/07 au Studio Fotokino (1er)
Pourquoi on y va ?Car c’est le petit-lait de la scène locale des arts graphiques qui est exposé dans ce petit local lumineux. Enrichi d’une boutique, il est aussi possible de se parer de lectures d’été, souvenirs ou cartes postales en éditions limitées. Et puis, c’est vraiment pas loin de la gare, pour vos arrivées ou départs.
Où et quand ? Jusqu’à ce que l’eau soit trop froide pour la baignade, à cent mètres de la Plage des Catalans (7e)
Pourquoi on y va ? Pour s’éloigner de la plage bondée, tester son apnée et voir de l’art ébahir aussi les poissons, qui pourraient bien habiter les dix sculptures des dix artistes posées à cinq mètres de profondeur. Pas de panique, le matériau est bien sûr écolo, c’est l’idée d’une asso attachée à la biodiversité.
Où et quand ? Jusqu’au 8/07 à Rupture & Imbernon (à la Cité Radieuse, 8e)
Pourquoi on y va ? Les broderies de Victor Siret sont loin de la tradition et en plein dans le pop. Ses points rappellent des pixels, et ses sujets prennent pour références l’humour (tout relatif) et l’ironie des séries télé d’animation américaines. Puis c’est l’occasion de (ré)expérimenter les lignes de la « Maison du fada ».
Où et quand ? Du 1/07 au 9/09 au Centre Photographique Marseille (2e)
Pourquoi on y va ? Parce que les photos et vidéos de Paulien arrosent les rituels religieux d’une douce dose d’espièglerie joueuse, avec notamment sa dernière œuvre, Lourdes TV. Avec cette expo « satellite » du Grand Arles Express, le Centre Photo propose un pèlerinage d’une accessibilité certaine via un saint objectif.
Où et quand ? Jusqu’au 24/09 au Centre de la Vieille Charité (2e)
Pourquoi on y va ? S’il faut une occasion d’aller promener dans le Panier cet été, c’en est une. Le Centre mêle architecture du XVIIe siècle (de base, commandée pour « enfermer les gueux ») avec l’avant-garde moderne. L’atmosphère est radieuse, puisque chez Baya « tout nous rappelle la danse, la musique, l’art : autant de domaines célébrant la vie. »
Où et quand ? Du 30/06 au 18/11 à la Fondation Blachère (Bonnieux, 84)
Pourquoi on y va ? On plane en plein imaginaire avec les créatures réalisées par une belle vingtaine d’artistes. La Fondation s’installe tout juste dans la gare de ce petit village (perché lui aussi), en faisant une correspondance vers des contrées plus lointaines, vers les contes et légendes que viennent charrier là ces arts contemporains d’Afrique et de sa diaspora.
Où et quand ? Jusqu’au 5/11 à l’Hôtel des Arts de Toulon (83)
Pourquoi on y va ?Point de concentration dynamique des arts et du design contemporain, il y a toujours plein de choses à voir à Toulon. Initiée par la Design Parade, cette expo vient présenter cent-cinquante innovations des ingénieux cerveaux pour commencer à opérer la transition si attendue.
Où et quand ? Du 3/07 au 24/09 à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz (Arles, 13)
Pourquoi on y va ? Pour découvrir certaines faces méconnues des plantes, celles d’Amazonie, du Costa Rica ou encore de Taïwan. Si la luxuriance des jungles a toujours été un point de fascination, l’expo saura répondre en parlant de relations, de mouvements, d’environnement, de politiques sociales et post-coloniales, mais aussi de chamanisme et d’effets psychédéliques.
Où et quand ? Du 27 au 30/07 dans cette commune à côté de Manosque (04)
Pourquoi on y va ? Ce petit festival de photo projette ses sélections sur un écran en plein air et pleine nuit, ce qui en fait une expérience bien fraîche, tranquille et immersive. En plus d’un petit off qui encercle ses environs, cette quinzième édition invite la photographe, réalisatrice et mannequin Sarah Moon, au nom si pertinent pour l’occasion !