Short Cuts 279

Short Cuts 279

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The Legendary Pink Dots > le 22 à l’Embobineuse
Evènement : rentrée dans la légende depuis belles lurettes avec plus de quarante albums à son actif en trente ans de carrière, la bande post-punk psychédélique anglaise qui ne dort jamais investit les brumes planantes du Boulevard Bouès. Suivi de notre bien-aimé aventurier électronique local et international aux platines inventives, le prolifique Philippe Petit. [Bleu], une belle découverte difficilement classable, disons post-rock par simplicité, enfoncera le clou… Trois évènements en somme.
TLPD – Seconds Late for the Brighton Line (ROIR)
JSa

Irina Popovska + Perrine en morceaux > le 23 à L’Enthröpy
Un plateau spontané, déjanté, insolite, insolant et majoritairement féminin, ça ne se rate pas. Le
premier trio décoiffe les tympans avec son électro-punk franco-russe et éclaboussera sûrement nos yeux innocents d’un show décapant. A découvrir également, l’atypique Perrine et ses boucles qui ne cherchent rien, si ce n’est à produire un sens qui n’en a pas, des sons concrets qui n’existent déjà plus, d’où s’extrait sa jolie voix. Une musique pulsionnelle qui ouvre des horizons.
www.enthropy.fr
DC

HushPuppies > le 23 au Portail Coucou (Salon-de-Pce)
Après la fermeture de leur label Diamondtraxx en 2009, ce nouveau The Bipolar Drift est une vraie renaissance pour le groupe parisien. Laissant tomber le garage rock au profit de la new wave, les HushPuppies se réinventent au risque de déconcerter leur public. Assumant totalement leur éclectisme, les musiciens sont allés au bout de leurs envies pour nous livrer un album ambitieux et culotté, oscillant entre guitares fiévreuses et claviers décomplexés. Espérons que les fans suivront.
The Bipolar Drift (Chut Le Caniche/Differ-ant recordings)
CT

Dum Dum Girls + Kill The Young > le 23 au Cabaret Aléatoire
En première partie de cette soirée rock indé : la pop noise des Californiennes de Dum Dum Girls. Le projet s’articule autour de la chanteuse Dee Dee, qui a su s’entourer de personnalités atypiques comme Frankie Rose (ex-Vivian Girls), pour produire des mélodies surf pop rappelant les 60’s et les Girls Bands de Phil Spector. Le trio mancunien Kill The Young, solidement rodé sur scène, viendra ensuite délivrer un punk rock au son saturé qui ne parvient pas toujours à masquer un manque certain d’originalité.
Dum Dum Girls – He Gets Me High (Sub Pop Records)
M-MS

9th cloud + Miqi O. > le 22 à Seconde Nature
Deux formations abstract hip-hop. 9th cloud, activiste local aux beats déstructurés, se lance dans le live audio-visuel avec Airsolid pour représenter sur écran un hip-hop instrumental et synthétique empreint d’electronica. De même pour Miqi O., également orienté bricolage et autres collages bass music, dubstep, jazz, funk… Autant de supports intéressants car instables et évocateurs. La génération 2000 des beatmakers digitaux en quête d’organique, à travers l’expérience numérique.
www.9th-cloud.com
JSa

Guerilla Poubelle + Lazybones > le 24 au Poste à Galène
Parce que le magasin Lollipop représente l’un des derniers remparts face à la dématérialisation de la musique, deux groupes décident de les soutenir dans l’adversité, en l’occurrence après le cambriolage de leur boutique. Si leur nom fleure bon le rock alternatif 80’s, les Guerilla Poubelle s’aventurent davantage dans un anarcho-punk rageur, engagé, limite hardcore. A côté, les Lazybones font figure de poètes, par les accents « nashvilliens » de leur punk-rock.
lollipopstore.free.fr
dB

Iraka > le 30 au Café Julien
Nous en parlions déjà dans ces pages au début de l’année. Toute jeune découverte locale, Iraka est un quatuor hip-hop mené par un rappeur aux textes sanguins et poétiques. Le groupe travaille actuellement à donner une suite à Ce que le présent dessine, bel opus qui tranche dans le vif, sculpte le texte et prend d’autant plus d’ampleur sur scène, entre le human beatbox, la guitare et la MPC. Ils joueront également la veille à L’Escale d’Aubagne avec La Canaille.
Ce que le présent dessine (Trueflav records)
JSa

Seth Gueko > le 29 au Poste à Galène
Marre des « loin des clichés du rap de cité » et autres « rap positif » mollassons, de cette bienséance qui ne conçoit l’existence du hip-hop qu’à travers une posture politiquement correcte ? Optez pour Seth Gueko, le rappeur gitan de Saint Ouen, grosse « couillasse » issue de l’écurie Néochrome. Après avoir fait le buzz en 2009 avec un premier album qui pète les dents, La Chevalière, il débarque avec Michto, « les boules bien accrochées, comme sur un sapin ».
Michto (EMI)
JSa

Fujiya & Miyagi > le 30 au Poste à Galène
Deuxième passage au Poste pour ce quatuor anglais (la bonne blague du patronyme) qui avait bien buzzé à l’époque de son deuxième album (Transparent things, 2006). Logique, Fujiya & Miyagi est une excellente porte d’entrée au krautrock, ce dérivé teuton et métronomique du rock psyché 70’s, montagne sacrée qu’il aborde par son versant le plus accessible : la pop. Après, souhaitons qu’ils soient un peu moins raides sur scène qu’à l’époque, même si ça fait partie du jeu.
Ventriloquizzing (Pias)
PLX

Erol Alkan (Marsatac Calling) > le 30 au Cabaret Aléatoire
Etonnant personnage que cet Erol Alkan, acteur majeur de la scène électro londonienne. En quelques années, ce DJ aux goûts sûrs est passé du statut de prescripteur de tendances à celui de figure emblématique de la génération « banger » (French Touch-mes couilles, appelez ça comme vous voulez). Beaucoup de respect pour le mec, ses valeurs indie et sa culture psyché, mais tout de même, aux platines, ça tabasse de plus en plus. Et ce n’est pas un compliment.
www.marsatac.com
PLX