Très (trop) émoustillés à l’idée de rencontrer Albert Dupontel venu présenter son dernier film, Enfermés dehors, deux de nos rédacteurs se sont précipité au Capitole sans même avoir préparé leurs questions. Résultat : une interview à l’arrache. La volubilité du singulier créateur de Bernie leur aura-t-elle sauvé la mise?… (lire la suite)

Tout commence et finit, rien n’a de valeur dans le temps, et la chair encore moins… Les Larmes amères de Petra Von Kant, allégorie d’un memento mori sombre et parfois très silencieux, nous rappelle sans fausse note que l’humain oublie vite sa condition au profit de rapports cruels qui justifient selon lui sa présence… (lire la suite)

Un film qui, à l’instar de Rude Boy, demeure malgré ses imperfections un touchant témoignage d’une époque bénie, soit dit sans la moindre once de nostalgie. Fait de bouts de ficelle, le film retrace l’idylle chaotique de deux icônes du punk, Sid Vicious, bassiste… (lire la suite)

Adapté par Olivier Py, le conte millénaire de La jeune fille, le diable et le moulin évoque subtilement les conséquences de la défaillance d’un père sur l’avenir de son enfant : un texte riche en symboles, à découvrir dans la mise en scène limpide et poétique proposée par la Cie des Accès… (lire la suite)

Constatant que les jeunes femmes représentent la population carcérale qui augmente le plus rapidement aux Etats-Unis, les réalisateurs Silverbush et Skolnik, tous deux issus du documentaire, mettent en exergue ce phénomène inquiétant à travers le destin croisé de trois adolescentes à Jersey City, banlieue de New York…(lire la suite)

Même chez Darty, où se brandit pourtant le fameux « contrat de confiance », le vendeur du mois n’aurait pas pu lutter. La bonne affaire Daewoo, c’était le week-end dernier, au Théâtre de Fos-sur-mer ! (lire la suite)

Au fur et à mesure qu’augmentent les connaissances, les richesses et les échanges mondiaux, on peut voir régresser, depuis 2001 à vue d’œil, la qualité de ce que l’on appelait le débat intellectuel. Avec l’impact grandissant de médias contrôlés par des groupes d’intérêts économiques, les symptômes d’un grand « n’importe quoi » imminent se font réguliers, presque quotidiens… (lire la suite)

Du son à l’image : Rainier Lericolais construit un univers fait d’harmonies visuelles qui résultent du hasard et de l’accident. Présentation à la galerie SMP d’un travail appellé à disparaître… (lire la suite)

Si, bien évidemment, nous nous inscrivons en faux contre la logique ultra-libérale qui sévit aux Etats-Unis, nous devons reconnaître aux Américains une politique d’intégration beaucoup plus adaptée que la nôtre aux incessants flux migratoires de la planète. Pour une seule et bonne raison… (lire la suite)

Des roman-flyers sur fond de tartes à la crème, mais une direction artistique tout ce qu’il y a de plus pointue et sérieuse : le décor est planté. Les artistes du label Roman Photo, Sarah Goldfarb… (lire la suite)

Shellac est l’une des structures de distribution cinématographique les plus actives dans l’hexagone, dont le catalogue (Mouret, Deligny, Des Pallières, Klotz…) s’étoffe année après année avec la même exigence cinéphilique. Thomas Ordonneau, co-fondateur, ouvre actuellement une antenne à Marseille, nommée Shellac Sud, qui, outre le développement de la structure dans les domaines de l’édition vidéo et de la production, entend apporter son soutien à la diffusion dans la cité phocéenne d’œuvres rares. Dont acte avec une salve actuelle au Polygone Etoilé particulièrement inspirée… (lire la suite)

A travers trois textes du Britannique Martin Crimp, Face au mur évoque l’enfermement des sociétés occidentales marquées par l’obsession de la sécurité et la peur fantasmatique de l’Autre : un repli dont la mise en scène proposée par Hubert Colas souligne toute l’absurdité et l’inhumanité… (lire la suite)

Retour sur Une exposition collective, trois propositions à agencer dans le désordre, où l’on retrouve d’une manière indirecte le savoir faire de François-Michel Pesenti… (lire la suite)

La compagnie Ma voisine s’appelle Cassandre explore l’esclavage sous la forme d’un conte, en présentant un spectacle de trois séquences où le chaos devient poétique et drôle. Lorsque l’imaginaire n’a plus de limites… (lire la suite)

Plutôt spécialisé dans le format court, le label allemand Ladomat a bâti sa réputation dans les clubs, où sa science du minimalisme en a envoûté plus d’un. Mais c’est un album qui nous a mis la puce à l’oreille, il y a deux ans : signé Phantom/Ghost, To Damascus conviait le spectre du romantisme sur la piste de danse. Et c’est ce même sentiment… (lire la suite)