Multipiste 314

 Ivan Smagghe > le 8 à Seconde Nature (Aix-en-Pce)

Ivan Smagghe a eu plusieurs vies dans le monde de la musique. D’abord disquaire chez Rough Trade, il commence à mixer sur Radio Nova. Sa carrière de dj s’inscrit dans la légende, lorsqu’il passe des disques au Pulp, avec Jennifer Cardini et Chloé de Kill the DJ. Il est également proche d’I:Cube, d’Andrew Weatherall et il jouait dans Black Strobe avec Arnaud Rebotini. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec cet homme, sinon à une surprenante techno qui ébranlerait le plus aguerri des clubbers.

ACB

afewthingsfromivansmagghe.blogspot.fr

Dupain > le 9 à la Gare de Coustellet

 

Sam Karpienia l’annonçait en ces pages à la fin de l’année dernière : le grand retour de Dupain, formation port-de-boucaine presque culte à mi-chemin entre traditions ouvrières et innovations occitanes. Le chanteur ne parlait alors « que » d’un album, c’est donc une belle surprise de voir le (désormais) duo à la reconquête des planches, sur lesquelles il excelle. Si vous avez loupé leurs débuts, c’est le moment de vous rattraper.

JSa

www.myspace.com/dupain


 

 

Lil Wayne > le 10 au Dôme

 

Le rappeur a failli y passer en octobre dernier, victime d’un malaise suivi de convulsions à bord de son jet privé. Diagnostic final : déshydratation. Etonnant de la part d’un type qui (selon la légende) boirait constamment des cocktails à la codéine… Lil Wayne est une rock star (il se dit même fan de Cobain) : il tire profit des polémiques, assume se faire du blé à la cool et se prend pour Dieu avec sa guitare électrique. Talentueux sur disque, à confirmer sur scène.

JSa

www.lilwayne-online.com


 

 

 

Kid Koala > le 10 au Cabaret Aléatoire

 

« Je crois que la seule musique que je peux écouter sans vouloir la mixer, c’est ce que j’écoutais avant d’être un Dj », explique-t-il à Interview Magazine. Un album de plus au compteur, le turntablist revient avec un nouveau spectacle ludique (c’est la foire), participatif (le public joue à des jeux) et barré (des danseuses déguisées et des marionnettes l’accompagnent même sur scène), empruntant le joyeux bordel à l’univers du vaudeville. Histoire de rappeler que le Kid est avant tout un grand enfant.

SL

www.kidkoala.com


 

 

Le Réveil des Tropiques + Johnny Hawaii > le 12 aux Demoiselles du Cinq

 

Le Réveil des Tropiques est un nouveau super-groupe post-rock (ses membres viennent de Farewell Poetry, One Second Riot, Casse Gueule, Testa Rossa, Ulan Bator, Looking for John et Tresors) qui s’adonne à des longues sessions d’improvisations piquantes (l’aspect noise) et planantes (l’onirisme et le psychédélisme) à la manière de pas mal d’artistes des 70’s. Et c’est tout à leur honneur. Ils seront précédés du surfeur sous acide Johnny Hawaii, qu’il est désormais inutile de vous présenter.

JSa

soprod.tumblr.com


 

 

Rocé (Festival Avec le Temps)> le 16 au Nomad’ Café

 

Avec son slam jazzy et son rap chanté, la poésie de Rocé vous met facilement KO. Natif d’Algérie, le bonhomme a pourtant débuté sur la compilation Première classe vol. 1, aux côtés de ses voisins de banlieue (parisienne) : on pense particulièrement à 113 et Jeap12 de Less du Neuf. « Un rappeur qui vend des disques n’est pas un Robin des Bois ! », expliquait-il à Brain Magazine. Il revient avec un nouvel album savamment nommé Gunz N’Rocé, où s’entrechoquent breakbeats et riffs de guitare.

SL

www.facebook.com/rocemusic


 

 

Abd Al Malik – L’Art et la révolte > du 12 au 16 au GTP (Aix-en-Pce) et le 19 au Théâtre Liberté (Toulon)

 

Le slameur qui fait loucher la quadra car beau gosse « loin des clichés du rap de banlieue », investit les planches avec un nouveau spectacle musical en hommage à Albert Camus. Il précise : « Ce qui m’intéresse dans ce projet n’est pas de parler de son œuvre (ou de lui-même finalement), mais de questionner les origines philosophiques de celle-ci. » Faisant appel à toute une ribambelle de musiciens, le show demeure mystérieux, mais prometteur.

PM

www.abdalmalik.fr

 

 

 

 

1995 > le 16 au Moulin

 

« On tourne effectivement un regard vers cette période (les 90’s) parce qu’elle a posé certaines bases dont on s’inspire, mais nos influences sont souvent beaucoup plus modernes. La plupart des gens qui ne s’intéressent pas forcément au rap imaginent que « sample = old school », mais c’est faux. Notre côté old school se retrouve plus, selon nous, dans notre spontanéité et la volonté de se surpasser plutôt que d’entrer dans un format commercial usé. » 1995, dans Ventilo n°290.

PM

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