Sounds Like Yeah !

Le label Sounds Like Yeah !

L’Interview
Sounds Like Yeah !

 

Non contents d’être à la tête de l’une des plus chouettes manifestations estivales du coin, les trois programmateurs du Festival Yeah ! — Nicolas Galina, Arthur Durigon et Monsieur Laurent Garnier — lancent leur label : Sounds Like Yeah !, SLY de son petit nom. Interview en toute décontraction du « triumvirat de qualité », amateur de biscuits apéro.

 

Commençons par les présentations…
Laurent Garnier, saltimbanque depuis trois décennies.
Nicolas Galina, fan de Laurent Garnier depuis trois décennies.
Arthur Durigon : Comme le résistant.

 

Quand et comment vous est venue l’idée de monter un label ?
Après un diner arrosé… C’est bizarre, mais le vin local a de fortes vocations à nous titiller les méninges.

 

Pourquoi un label ? Est-ce une autre façon de soutenir les artistes locaux qu’à travers le festival ?
Monter un label en 2015 est une pure utopie, voire une pure hérésie ! Mais au Yeah, on aime à penser que nous sommes de grands rêveurs.

 

Quelle orientation musicale comptez-vous donner à SLY ? Sera-t-il concentré sur la scène locale ?
Orientation musicale : tout et son contraire. Pour les signatures, de Marseille à Pétaouchnok en passant par Chicago ; si c’est bon, on signe !

 

Comment vous répartissez-vous les rôles ?
C’est Nico qui bosse… car Arthur est « à la cool », il est dans le « Dudeisme », et Laurent, on l’utilise juste pour son image.

 

Comment un musicien peut-il vivre aujourd’hui ? Et un label ?
Uniquement en mangeant des Tuc.

 

Husbands est un groupe qui bénéficie déjà d’une bonne presse et d’un fort bouche à oreille via les réseaux sociaux. Est-ce plus facile de signer un groupe comme ça pour commencer ?
En fait, on leur a promis monts et merveilles… Nico est un bon menteur, Arthur leur a dit qu’on était « un bon label à la cool » et Laurent a envoyé des tonnes de fax encourageants depuis l’étranger… Nous sommes un triumvirat de qualité.

 

Laurent, on vous connaît fin mélomane et sans œillères. Est-ce pour autant un choix délibéré de se tourner vers la pop plutôt que vers l’électro pour la première signature de SLY ?
Vu que le label est rattaché au Festival, c’est une évidence de signer un premier groupe avec un chanteur barbu et des cheveux longs… Surtout que Laurent a toujours dit à la presse qu’il détestait la pop… Il adore brouiller les pistes…

 

Le futur ?
Un EP avec Nick Cave, et signer le prochain album de Radiohead.

 

Quelque chose à rajouter ?
« J’ai envie de manger des chips ! » (grande phrase culte de Charles Bronson dans Le Grand Détournement)

Propos recueillis par Cynthia Cucchi

 

Rens. : http://festivalyeah.fr