Johnny Jane

« Hey, Johnny-Jane, toi qui traînes tes baskets et tes yeux candides, dans les no-man’s-land et les lieux sordides », chantait Jane Birkin dans le film Je t’aime moi non plus. Aujourd’hui, Johnny Jane a toujours « les yeux candides » et « le teint livide », mais il traîne ses baskets et sa dégaine pop sur les scènes hexagonales. Pianiste de formation et multiinstrumentiste, le jeune homme originaire d’Orléans aime manier la langue (française) et cite aussi bien les Strokes que Serge Gainsbourg (évidemment), SCH que Chopin (moins évident). La mélancolie en bandoulière, il chante son spleen de post-ado un peu paumé sur des mélodies lumineuses, qui sonnent comme une évidence. Nourrie de paradoxes, comme son époque en fin de compte, sa pop se présente comme « une grosse fête où tout le monde débarque avec ses anges et ses démons pour célébrer les coups durs. Et aller de l’avant. » La preuve en live au Makeda.

CC

 

> Le 11/04 au Makeda (5e)

Rens. : www.lasasconcerts.com