Etran de l’Aïr © Abdoulmoumouni Hamid

Etran de l’Aïr

Calendrier de l’avent en poche, on déballe nos premiers cadeaux à l’Embo. Tout bonnement déroutante, l’étendue stylistique escortée par nos chouchous de la Belle de Mai n’a de cesse d’émouvoir. Après un marathon musical « Dernier Cri » en début de mois, place à une course de fond qui nous mènera jusqu’aux rassasiantes fêtes de faims damnées.

Pastille douce dans une programmation acidulée, le concert d’Etran de l’Aïr est une bouffée d’airs vrais dans le paysage musical hivernal. Les trois membres du groupe sont les stars d’Agadez, leur ville nigérienne d’origine aux portes du désert sahélien, puisqu’ils ont pour habitude de se produire lors de meetings politiques ou de mariages populaires. De leurs guitares électriques, ils distillent un « desert blues » transcendantal depuis vingt-cinq ans, et sont centraux dans le paysage musical local. Le collectif familial fondé par Aghaly Migi s’est imposé au fil des années et est aujourd’hui signé chez Sahel Sounds. Récemment, ils ont enregistré leur premier album studio, Music from the saharian whatsapp.

LPB

 

> Le 2/12 à l’Embobineuse (3e)

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