Sans toit ni loi

Un matin d'hiver, le cadavre d'une jeune fille est retrouvé dans un fossé. Qui était-elle ? Comment est-elle morte ? Que savait-on d’elle et comment ont réagi ceux qui l’ont croisée ? Elle s'appelait Mona et avait tout quitté pour prendre la route…
Sandrine Bonnaire a tout juste 18 ans quand Agnès Varda lui propose d’incarner cette jeune fille marginale, radicale, libre – mais aussi victime –, dans un film où documentaire et fiction s’entremêlent. Elle obtient le César de la meilleure actrice pour ce rôle en 1986.
"Sur un monticule, pas loin de Montpellier, deux cyprès m’intriguent depuis très longtemps. J’imagine un film : Mona trouvera refuge dans une serre proche de ce tumulus et mourra dans un fossé. Les deux cyprès la veilleront. (…) C’est "Mona marchant", belle et rebelle, qui est le sujet et la ligne du film. On ne saisirait que des bribes d’informations sur elle. Sur ces bases de structure qui n’enlèvent rien à l’aventure du tournage, il fallait faire passer de l’émotion et garder, en parallèle, l’énergie de Mona et celle du film. Pour Mona, ma chance a été d’avoir une Sandrine Bonnaire surdouée." Agnès Varda.