Virgin Machine ^(V.O.)

Dorothee est journaliste à Hambourg. Elle sillonne la ville à vélo pour y trouver des témoins pour son prochain article consacré à l’amour romantique, cette maladie féminine, et ce alors même que le couple qu’elle forme avec Heinz est tout sauf épanouissant. Sur un coup de tête, elle embarque pour San Francisco pour y retrouver sa mère et y poursuivre son enquête. Les rencontres qu’elle va faire là vont changer son regard sur l’amour, le plaisir, et la vie.

Film emblématique de Monika Treut, la pionnière allemande du cinéma queer, Virgin Machine ouvre la voie au post-porn en donnant aux femmes le pouvoir de devenir « les agents de la représentation » (Bourcier), en reterritorialisant les constructions liées aux genres et aux sexualités  du côté de celleux qui ont été objectivé.es par l’hétéronormativité.

Porn's Revenge 

En 2017, Eva Vocz lance un appel sur les réseaux sociaux demandant aux personnes de s’enregistrer pendant leurs rapports sexuels et de l’envoyer sur le mail « balancetonp0rn@outlook.fr ».
À partir de ces enregistrements, elle a constitué la musique pornographique Porn’s Revenge.
Pour constituer un espace sonore sexuel sur lequel on ne peut avoir de prise : en constituant des narrations multiples, en protégeant l’anonymat des participantEs, en proposant une écoute que lors de manifestations éphémères (tel que le Festival Get Used to Queer à Nîmes, le Festival de luttes contre les discrimination à l’université Paul Valéry à Montpellier) ou encore à Nîmes au Fesses-tival.