Péplum médiéval d’Olivier Martin-Salvan ©Radio France - Stéphane Capron

Théma #44 : Y croire ? au Liberté et à Châteauvallon

Il ne s’agit pas d’une tentative d’endoctrinement coassante, de celles qui viennent toquer aux portes ou qui vous illuminent tout à coup de toutes les solutions à la vacuité existentielle. Il s’agit plutôt d’un programme pluridisciplinaire réfléchissant différentes facettes liées aux confessions, mais aussi aux convictions. C’est ainsi qu’on peut pourra revoir nos clichés du Moyen-Âge avec le Péplum médiéval d’Olivier Martin-Salvan et son théâtre aux malines références à Brueghel l’Ancien (du 22 au 24/11) ; ou nos aprioris sur le féminisme et son prétendu inhérent manque d’humour, avec La Femme n’existe plus de Céline Fuhrer et Jean-Luc Vincent, échappés des caustiques Chiens de Navarre (du 8 au 10/11). Version actée de la « croyance », on trouve aussi les coutumes, avec la table ronde « Que racontent nos rites ? » où s’assiéront entre autres philosophe-anthropologue (Abdu Gnaba), metteuse en scène (Argyro Chioti) ou historienne (Marie Bouhaïk-Gironès). Mais c’est The Sacrifice, chorégraphiée par Dada Masilo, qui, cette quinzaine (les 18 et 19/10), poursuit l’incidence rituelle la plus extrême. Narrant l’horreur de l’offrande humaine, mais pas uniquement, elle relève le Sacre du Printemps « pinabauschien » de pas de danse tswana, tout en convoquant sur scène la voix d’Ann Masina avec sa dizaine de danseur·euses.

MD

> Jusqu’au 23/12 au Liberté et à Châteauvallon (Toulon et Ollioules, 83)

Rens. : www.chateauvallon-liberte.fr/festival/thema-44-y-croire