Swell Vs Tindersticks

Swell Vs Tindersticks

galette-swell.jpgSwell
South of the rain and snow (Talitres)
Tindersticks
The hungry saw (Beggars/Naïve)

Heureux hasard du calendrier, c’est au même moment et après cinq années d’absence que nous reviennent les Anglais de Tindersticks et les San-Franciscains de Swell, deux groupes aussi attachants qu’essentiels. A la fin du siècle dernier, autant dire une éternité, ces deux groupes faisaient déprimer les garçons, pleurer les filles, remplissaient les salles, faisaient la une des journaux « rock indé », incarnant une certaine idée du songwriting, lettré, romantique et déprimé. Un siècle plus tard, rien de nouveau sous le soleil (noir) de Stuart Staples et David Freel : bravant le jeunisme ambiant — aucun synthé fluo ou riff énervé répertoriés ici —, les « papys » rockeurs confirment que c’est dans les vielles marmites qu’on fait les meilleures soupes.

HS