On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans, mais on rêve de changer le monde à sa manière… Quatre jeunes romains qui se connaissent depuis l’adolescence vont devenir les parrains survoltés des années de plomb italiennes. Le script a beau être issu d’un livre lui-même inspiré par des faits réels, l’ensemble n’en reste pas moins convenu : apogée, mégalomanies, trahisons à la pelle, meurtres… Avec l’impression dominante d’un film long et bancal… (lire la suite)

Au Musée d’Art Contemporain, l’artiste hollandaise Marijke van Warmerdam expose un univers où le temps est partagé entre mouvements circulaires et arrêts en suspension, à l’image d’une boule de cristal dans laquelle on regarderait le passé et le futur confondus. Rêve éveillé ou détour ésotérique ? (lire la suite)

A l’heure où nous écrivons ses lignes, nous pouvons entendre le ministre de la Culture se targuer de l’adoption, dans une indifférence quasi-générale, de la loi DAVDSI, convaincu — certainement à juste titre — que « ce texte fera jurisprudence à l’étranger ». Que dit au juste l’objet du délit ? Que va-t-il changer …(lire la suite)

Bol de Funk #4

Dee Nasty, le label Big Cheese, Sidney, Sharon Jones… En quelques années, Bol de Funk s’est attelé à présenter toutes les facettes de la culture afro-américaine, laissant les platines ou la scène à des artistes aussi rares que concernés. Parce qu’il est essentiel de mettre en lumière ces musiques inscrites dans le patrimoine, parce qu’elles ont un public et manquent pourtant de visibilité, Bol de Funk passe aujourd’hui à la vitesse supérieure… (lire la suite)

Le Ballet national de Marseille tente l’expérience de laisser ses interprètes s’exprimer librement par le jeu de la création et de l’association. En passant par là… est un montage expérimental entre Marion Cavaillé (soliste au BNM) et Emmanuel Germond (plasticien et pigiste à Ventilo)… (lire la suite)

Dans Bag and Bagage, à la galerie de l’école des Beaux-Arts, on a repéré Alain Domagala, qui joue des espaces entre les mots et les choses et des échelles de construction (des utopies), tandis qu’au Bureau de Compétences et Désirs, le Cabanon Vertical s’approprie l’espace public avec une réflexion critique sur les chantiers qui sont en train de modifier la sociologie de la ville… (lire la suite)