Avec Outkast, les critiques ont toujours un temps de retard. Méconnu en France malgré ses débuts prometteurs en 1994, le duo d’Atlanta a dû attendre la sortie… (lire la suite)
Avec Outkast, les critiques ont toujours un temps de retard. Méconnu en France malgré ses débuts prometteurs en 1994, le duo d’Atlanta a dû attendre la sortie de l’indépassable Speakerboxx/The Love Below en 2003 pour accéder au statut de groupe majeur. Aujourd’hui, les compliments affluent pour célébrer Idlewild, issu d’une comédie musicale visible sur les écrans fin 2006. Compliments certes mérités, mais qui dépassent certainement la valeur réelle de ce dernier projet. Fidèle à une liberté de ton rare, le disque fait la part belle au jazz swinguant tout en maintenant une orientation psyché-soul qui nous rappelle autant Prince que Funkadelic. Décevant comparé à leur dernier chef-d’œuvre, Outkast nous prouve toutefois qu’il garde, même en méforme, une longueur d’avance sur la concurrence.
nas/im