Les promesses de l’ombre

Les promesses de l’ombre

La poussière à peine retombée, les yeux piquent encore. Ce qui devait arriver arriva. Forcément fatalistes, les espoirs d’un sursaut douchés, un nouveau dilemme s’offre à nous. On voulait éviter, on connaît trop bien le refrain. Un peu sur les nerfs, le premier réflexe sera de couper le son. Les oreilles bouchées, tous les discours, purs ou infâmes, seront étouffés. Dans le silence et le secret, à l’écoute d’une musique intérieure, le clair se fera. L’intuition deviendra conviction. Pour l’heure, on tourne les pages de l’agenda de votre journal culturel préféré. Cette quinzaine de printemps nous donne à voir et à entendre, à penser au présent. Varlifornia Dreamin’, Grand Ménage de Printemps, Regain, Cul de Poule… voilà de quoi se sustenter au soleil. Requinqués, dans quelques jours, on se fera notre film. L’Empire contre-attaque ou Le Dernier Métro ?  Le GIEC nous donne trois ans, paraît-il. Un de plus ou de moins d’ici la retraite pourra être défait. En revanche, l’irréversible, pour la nature ou le climat politique, est dans le débat. « Il n’y a pas de mauvais personnages, il n’y a que des mauvais scénaristes », professait Alan Moore. Ascenseur pour le facho, j’aime pas la fin.

 

Victor Léo