Une expérience rock’ambolesque

Du heavy rock à la pop, en passant par le punk, le garage et même le honky tonk… autant de genres qui se croisent uniquement lors de la Rue du Rock. Cette véritable scène underground en plein air s’impose comme l’expression des multiples visages de la scène rock marseillaise, bruyante et pourtant si discrète.

À contre-courant dans le paysage culturel de 2013, Vincent Palacio fonde l’association Phocéa Rocks avec des amis pour mettre en valeur une scène effacée, locale et indépendante. Aujourd’hui, c’est toujours ce désir de partage qui motive les membres de l’association pour la sixième édition : « Il faut faire voir qu’on est vivant, montrer qu’on existe », insiste Stéphan, bénévole pour l’association et passionné de musique. Pourtant, l’événement « n’est pas une rébellion, mais plutôt l’affirmation d’une scène peu représentée, c’est l’illustration de ce qui se passe tout le temps à Marseille, qui est un vivier de groupes hallucinants. » En effet, déjà plus de cent vingt groupes différents ont battu le pavé de la rue Consolat, et c’est une vingtaine d’autres qui s’ajouteront à l’affiche le dernier jour de septembre. Au programme, des concerts dans les salles associatives, garages de particuliers ou en plein air, tout cela sous la marque du do it yourself comme « un moyen de se réapproprier la ville ». L’association, pas peu fière de l’engouement du public, proposera de quoi ravir la curiosité musicale des plus jeunes avec un concert spécial enfants, des stands d’associations et de labels marseillais, et des ambiances variées pour que chaque talent trouve son auditoire.

Agathe Mangialomini

La Rue du Rock : le 30/09 de 13h à 23h à la rue Consolat (1^er).

Rens. : http://phocearocks.org/