Jonathan Safran Foer - Extrêmement fort, incroyablement près (éd. L'Olivier)

Jonathan Safran Foer – Extrêmement fort, incroyablement près (éd. L'Olivier)

Après la mort de Tomas Schell le 11 septembre, Oskar, son fils prodige de neuf ans, se retrouve avec pour seule compagnie un carnet intime et un psychiatre qui voudrait l’hospitaliser. Sa famille n’est pas d’un grand secours pour l’aider à surmonter… (lire la suite)

Après la mort de Tomas Schell le 11 septembre, Oskar, son fils prodige de neuf ans, se retrouve avec pour seule compagnie un carnet intime et un psychiatre qui voudrait l’hospitaliser. Sa famille n’est pas d’un grand secours pour l’aider à surmonter le poids de son lourd secret : les cinq messages laissés par son père sur le répondeur avant la chute des tours jumelles. Torrentiel, luxuriant, extrêmement inventif, incroyablement intelligent, ce livre regorge de clins d’œil littéraires — et pas des moindres… On pense à Laurence Sterne pour la typographie, aux Surréalistes pour l’intégration de documents visuels, à Borges et Garcia Marques pour le réalisme magique… Et surtout à Günter Grass et son Tambour, dont le personnage partage avec Oskar la précocité et la peur de grandir dans une société traumatisée par la violence. Enfin, bien sûr, comment ne pas entendre derrière les cris, les rires et les chuchotements de Jonathan Safron Foe, l’écho du livre de Nicole Krauss, sa femme, à qui est dédié le roman ?

MG