Get well soon- Rest now, weary head, you will get well soon (City Slang/Pias)

Get well soon- Rest now, weary head, you will get well soon (City Slang/Pias)

Galette-Get-well-soon.jpgAvec ce drôle de patronyme — « bon rétablissement » — échappé d’une carte de vœux accrochée à un bouquet de fleurs offert à un ami hospitalisé, Get well soon, alias Konstantin Gropper, ne vous dit (pour l’instant) probablement rien. Pourtant, ce jeune Berlinois diplômé en philosophie vient de sortir le plus grand disque de pop anglaise de l’année, ça ne s’invente pas, et devrait logiquement figurer dans tous les classements et autres bilans de fin d’année. Mûri trois années durant, ce premier opus monumental, vertigineux et lyrique, chasse sur les terres de Radiohead, The Divine Comedy, The Go Team ou Elbow, tout en évitant le piège de la redite. Et offre, en somme, la bande-son rêvée — cauchemars inclus — et officielle de toutes les convalescences.

HS