La Faute au Midi de Jean-Yves Le Naour

Jean-Yves Le Naour (La Faute au Midi)

L’Interview
Jean-Yves Le Naour

 

L’exposition aixoise consacrée à la BD La Faute au Midi, d’après le livre La Légende noire des soldats du Midi du même auteur, brise le tabou : en s’adressant au plus grand nombre, l’historien Jean-Yves Le Naour témoigne du racisme intérieur dont ont été victimes les « Méridionaux » pendant la Première Guerre mondiale. Accusés de lâcheté sur la place publique pour étouffer des erreurs stratégiques, ils seront les boucs émissaires idéaux. Le pays se divise alors que des innocents, le Six-Fournais Auguste Odde et le Corse Joseph Tomasini, se font exécuter à titre d’exemples. Au-delà de l’horreur de la guerre, c’est un vieux spectre qui se rappelle à nous. « Il faut bien l’avouer, on ne pense que dans les pays du Nord », affirme Le Figaro le 28 avril 1864… Ce spectre, c’est celui de la haine du Nord envers le Midi.

 

Ce racisme intérieur perdure-t-il ?
Oui, il y a un legs. Cette représentation du Midi commence au XVIIIe siècle. Avant, on ne s’en serait pas moqué, c’était la puissance, l’Espagne… Puis la révolution industrielle a fait passer cette puissance au Nord-Ouest, et le Sud est devenu sous-industrialisé par rapport à un Nord développé. On le voit aussi très bien en Italie, dans le conflit Nord/Sud, avec des violences haineuses très fortes, à caractère physique, racial… En France, cette haine politique (le Midi rouge, l’antipatriotisme, le métissage) a considérablement disparu. Encore qu’elle subsiste à l’extrême droite, où l’on décrit Marseille comme une ville arabe de tous les dangers, une ville pas tout à fait française car métissée, etc. Mais c’est un discours, dans son ensemble, plus fondé sur Marseille que sur le Midi.  En revanche, les préjugés culturels sont toujours très forts. Au XVIIIe déjà, Montesquieu avait inventé la théorie des climats, qui affirmat qu’on est plus dynamique dans le Nord car il fait froid, alors que le Midi, à l’inverse, est paresseux (« Il ne faut pas être étonné que la lâcheté des peuples des climats chauds les ait presque toujours rendus esclaves, et que le courage des peuples des climats froids les ait maintenus libres. »). Il en reste quelque chose. Par exemple quand Sardou chante une chanson sur le Midi dans laquelle il voit une branche et qu’il prévoit de la couper demain, mais demain peut-être… Dans les blagues aussi. Il suffit de regarder les actualités pour voir comment on traite du Midi, avec ce petit sourire en coin. Un autre aspect est bien sûr la non présence de l’accent…

Vous avez d’ailleurs écrit un livre d’analyse sur Plus belle la vie
Oui, la diversité des accents y est plutôt absente, à l’exception du patron du bar, qui est en fait de Montpellier. Mais celui qui a l’accent à la télé, c’est le paysan ou le manuel.

Ou, comme dans le cas présent, une personne qui exerce un métier facilement assimilable aux clichés « rassurants » de l’ancienne France.
Regardez dans la publicité : l’accent y représente l’authentique. Ça a peut-être un côté positif, mais c’est un racisme quand même. Cette idée qu’il y aurait un conservatoire de traditions… En gros, c’est « plouc land ». Une idée selon laquelle la « vraie civilisation », ce serait celle qui n’a pas d’accent. On nous parle toujours et partout de diversité, Plus Belle la vie est une apologie de la diversité : il y a des couples mixtes, un quartier où tout le monde vit ensemble, etc.

Mais n’est-ce pas un cache-misère ?
Oui. Le français est une langue d’accents, du Québec en Afrique jusqu’en Belgique… La télévision ne reflète évidemment pas la réalité. On n’y parle pas de la diversité du français, vu que c’est toujours celui de Paris.

Et pourtant, il n’y a ni de Sud ni de Nord, mais une multitude de cultures…
C’est ça, le génie français : la France n’existe pas. C’est un mélange. Au XVIIIe, par exemple, afin de créer de l’unité, la République s’est attachée à diffuser ce que l’on nomme le roman national.

Un discours qui semble ressortir actuellement…
Oui, aujourd’hui la mémoire est complètement éclatée. Et la Guerre d’Algérie est passée par là. Une fracture secoue la société. Une fracture sociale, mais aussi une fracture des mémoires. La ghettoïsation sociale est liée à ce phénomène. Nous ne vivons pas dans un pays communautariste, mais l’on voit ce phénomène se développer autour de nous dans les pays européens, notamment en Angleterre et en Allemagne. Très peu de Pakistanais se marient avec des Anglais, par exemple, ou d’Allemands avec des Turcs…

Pourtant, ne pourrait-on être double, ou triple, et cumuler les points de vue ?
Probablement, mais ce n’est pas évident. Le débat sur l’identité nationale, aux élans nauséabonds, lancé par Sarkozy, a bien montré que le Français ne peut pas, selon lui, être musulman. Il y a toujours cette idée que l’étranger menace l’identité nationale. A propos, n’oublions pas le « ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire » de Besson. « Immigration » et « identité » dans un même ministère… Tout ça contribue à détruire un peu plus l’unité, et radicaliser les communautarismes. Nous vivons dans une société atomisée et en manque de repères. Et le fait que l’on ait ouvert le volet de l’identité nationale prouve qu’il y a une crise, parce qu’on ne débat pas d’un sujet qui ne pose pas problème. La France qui a, par le passé, été un pays puissant, s’interroge et cherche sa place.

N’y avait-il pas aussi à l’époque une résurgence de cette vieille peur qu’est l’éclatement du pays ?
Oui, et c’est d’autant plus fort que les défenseurs de la régionalisation d’alors sont marqués politiquement. Certes, il y a un félibrige rouge, mais il y a aussi un félibrige blanc : l’Action française, très hostile au régime, royaliste, est régionaliste. Aujourd’hui, il y a cette peur de la destruction d’une idée à laquelle la droite jacobine est particulièrement attachée, une droite dans la lignée du Gaullisme. C’est probablement enfoncer des portes ouvertes de dire ça, mais une pensée domine : le néo-conservatisme. Mais à l’époque aussi, ceux qui critiquaient les populations du Midi étaient essentiellement des conservateurs.

Pour en revenir à la BD, le fait que Joseph Tomasini, le Corse, ne parle que dans sa langue maternelle semble aggraver son cas devant les juges militaires. Des juges qui ne connaissent même pas cette langue…
Je ne sais pas ce qu’il s’est dit, exactement, pendant ce conseil de guerre. J’ai inventé ce dialogue. Les dialogues de la BD sont fictionnels, mais ils sont plausibles. J’ai retrouvé plusieurs affaires semblables, dont celle Joseph Gabrielli, un Corse qui n’a pas su parler français devant les juges, excepté cette phrase qu’on avait dû lui apprendre : « Je suis venu défendre la France. » A chaque question qu’on lui posait, il répondait la même chose. Il faut quand même garder à l’esprit le fait que l’école de la Troisième République était passée par là, et que les locuteurs non francophones se réduisaient considérablement. Souvent, ce sont les paysans qui gardent la langue. Je pense donc qu’il y a aussi une dimension sociale : les officiers sont des bourgeois, et le soldat en question, un berger. Ces histoires ont été rangées dans les tiroirs après la guerre. Bien que cette rumeur de la lâcheté des soldats du Midi soit ressortie en 40. D’ailleurs, à l’issue d’une conférence, j’ai discuté avec une personne d’ici qui avait fait son service militaire dans les années 70 et qui m’a avoué en avoir bavé de corvées, etc. Que la volonté de certains était encore de casser du Marseillais. La plupart des personnes qui ont découvert l’exposition à Aix ne connaissaient pas l’histoire du XVe corps. Je me dis qu’elle était un peu comme un cadavre dans le placard.

Peut-on parler d’un éventuel racisme envers les cultures, les langues et les origines latines ?
Il y a toujours plus méridional que soi. En 1850, la plupart des communes françaises n’étaient pas francophones. A partir de 1914, c’est devenu résiduel. L’école et le chemin de fer ont fortement contribué à l’Etat-nation. La nation s’unifie. Mais il ne faut pas s’imaginer que c’est un phénomène piloté par le haut. Il y avait cette idée, notamment chez les instituteurs — les phares de la République —, qu’il fallait élever la population, quasiment dans le sens d’un apport de la civilisation. Comme dans le colonialisme, qui s’attachait à conduire des peuples soi-disant en retard vers le chemin de la civilisation. De fait, les commerçants par exemple, ont été les premiers à adopter le français, comme les intellectuels.
Aujourd’hui, l’Etat-nation semble menacé, dans un étau. On pourrait d’ailleurs éventuellement prédire sa disparition. On voit bien que, progressivement, même si elle ne pèse pas encore, l’Europe peut devenir une fédération comme les Etats-Unis, et la France une province. La nation n’aura pas vécu si longtemps, finalement. Disons deux cents, trois cents ans. Ce n’est pas nécessairement un modèle qui durera très longtemps. Quand on tient des propos qui heurtent ce que l’on vit, on est en décalage. Comme ceux qui, en 1850, réclamaient le droit de vote des femmes. Mais je ne devrais pas dire cela, car un historien n’a pas à lire dans les boules de cristal.
L’absence de l’Europe, c’est la non existence. D’ailleurs, l’Europe est le centre du monde jusqu’en 1914. 14-18 a été un suicide. 39-45, le suicide total. A partir du vide, elle a depuis tenté de créer un espace, mais n’y parvient toujours pas. Après, il faut peut-être accepter qu’elle ne connaîtra plus de croissance quantitative, et qu’il convient d’en inventer une différente, qualitative. Pour vivre mieux sans nécessairement accumuler.

Peut-on dire que vous êtes un historien engagé ?
Normalement, un historien ne doit pas l’être, mais l’on écrit toujours à partir d’un point de vue, d’une époque. Je ne dirais pas « engagé », mais je ne peux arriver à surmonter mon empathie à l’égard des poilus, plongés dans l’horreur d’une guerre révoltante d’injustices. Joseph Tomasini et Auguste Odde sont sacrifiés pour des raisons qui les dépasse, de racisme intérieur en particulier. Mais je pourrais très bien écrire sur la représentation des Nordistes, des Bretons, etc. Un article de l’époque disait : « On ne peut pas en vouloir à sa mère de l’ingratitude de ses frères. » Finalement, la France n’est pas en cause. Mais plus ceux qui la divisent par une prétendue supériorité de race, de langue, de civilisation… Aujourd’hui encore, cette guerre nous travaille tous.

                                                                                                                                                                                                       Propos recueillis par Jordan Saïsset

 


L’Occitanie rurale et même urbaine ne s’est jamais remise des cinq années de massacres successifs de la Grande Guerre. Car aux tués en masse, aux estropiés hurlant sur leurs grabats, aux gueules cassées sans avenir, aux enfermés psychiatriques et dissimulés, à ceux qui sombrent dans l’alcool, il faut ajouter le départ et la migration de jeunes gens n’étant plus disposés à subir la desséchante loi du patriarcat agricole. Beaucoup de survivants prennent le chemin des grandes villes, mais aussi des colonies, de l’étranger, des administrations, laissant un milieu à l’abandon. La misère hideuse de la guerre et les changements opérés dans notre société datent l’entrée dans le siècle.

Avant toute commémoration
Cette année, nous allons assister au déferlement éditorial visant à commémorer le centenaire de ces  années d’enfer, ces temps de retour à la préhistoire d’une Europe qui dès lors ne pourra plus invoquer sa civilisation, sa supériorité technique, son humanité face aux colonisés qui eux aussi ont pataugé dans la détresse et la morbidité. On peut avancer que nous allons avoir droit à l’encensement des chefs de l’armée française et autres impotents galonnés de la stratégie.
La parution en poche du livre de Jean-Yves Le Naour aux éditions Vendémiaire La légende noire des soldats du Midi va faire grincer des dents ici ou là. En 1914, le Carnet B, qui devait permettre les arrestations de pacifistes et autres anarchistes, ne servit pas : socialistes, syndicalistes, libertaires des deux côtés de la frontière germano-allemande furent aussi ardents que l’extrême droite pour pousser au massacre des millions de jeunes gens, de fils, de pères et de maris, le nationalisme se parant de toutes les couleurs. Les idéologies, les appartenances minoritaires n’ont pesé en rien face au drapeau tricolore, en Occitanie, Bretagne, Corse ou ailleurs. La France est proportionnellement l’Etat qui a le plus mobilisé (autour de huit millions d’hommes) et tous les départements accueillent avec sérénité une mobilisation guerrière que l’on savait depuis longtemps imminente. Le Catalan Joffre, adepte des charges napoléoniennes, envoie, malgré les admonestations de son chef Castelnau (Occitan qui animera plus tard l’extrême droite catholique), ses troupes à la poursuite d’Allemands qui, en Lorraine, se replient tactiquement dès le 7 août 1914 en laissant Mulhouse pour attirer l’ennemi dans une nasse. Deux semaines plus tard, c’est le carnage pour le XXe de Nancy, le XVe de Marseille, le XVIe de Montpellier : 10 000 hommes tombent à Morhange, la retraite lamentable amène à l’invasion de l’hexagone. Joffre doit trouver un coupable à l’effondrement de son minable plan : ce ne peut être les fils de la Lorraine revancharde, ce sont les légers Provençaux qui ont lâché ! « Ce sont des lâches ! » La résistance des artilleurs de Nîmes et des fantassins du Rhône n’y fait rien.  Le ministre de la guerre, le très caractériel Messimy, charge le sénateur Gervais d’écrire dans les colonnes du journal Le Matin un article dans ce sens. L’Union Sacrée est mise à mal et la désignation de tous ceux qui sont méridionaux, de Bordeaux à la Provence, à la vindicte des sous-officiers et officiers de la Francie va soulever le cœur de l’opinion qui parle occitan et porte en français son accent. Clémenceau le fusilleur, alors sénateur du Var, en rajoute dans l’accusation !

La haine du Midi est une construction patiente
Le grand mérite de ce livre consiste à remonter la généalogie du mépris et de la haine envers le Midi : c’est le soleil qui anime ces Gascons et Provençaux inconsistants et les pousse à leurs travers brutaux et leurs tares bestiales. Corneille, Montesquieu se lancent dans l’ethnotype, Louis XIV écrase les Camisards et surveille la Provence. Plus tard, le girondisme occitan pousse la Convention au désir de massacre : on débaptise Marseille et tombe ses monuments en 1794 ! Il est proposé une déportation de ses habitants et une transfusion d’hommes du Nord ! Napoléon, qui connaît l’esprit de fronde provençal, et Victor Hugo, qui en 1848 soutient les massacres des ouvriers, ne sont pas en reste ; Michelet en rajoute (« la vraie France , celle du Nord »), comme Alexandre Dumas et le sinistre Taine (« Une autre race : mélange de singe… »). S’ y ajoute le Figaro de 1864 qui attaque la langue inférieure ; la traque des langues minoritaires par la IIIe République (1881 et 1882) infecte la plaie. Alphonse Daudet se rajoute à la cohorte par sa tartarinade infecte. Le Méridional devient le polichinelle national doté d’un accent ridicule d’ascendance juive et arabe. Déroulède parle de Français de France : les descendants des Francs et non ceux des Wisigoths.
Jean-Yves Le Naour rapproche la haine du Méridional et celle du juif quant à leur « colonisation » invoquée du monde politique et gouvernemental, via le Parti Radical notamment. Gobineau, en 1852, avance que Languedoc et Provence sont sémitisées et arabisées (repris par Michelet dans son Histoire de France, qui avance que la noblesse résistant à la conquête du XIIIe siècle ne peut avoir que ce type d’origines). Il ne manquait plus que Drumont l’antisémite obsessionnel pour souligner, en 1886, l’avancée du péril juif et méridional. « Lutter contre le Méridional, c’est s’opposer au juif, ils sentent l’ail tous deux… » Rusés, menteurs, faux, métis, profiteurs : tous ces adjectifs les rassemblent. Partout, le parallèle s’établit entre la couleur du teint, les traits, l’accent qui n’est pas celui du français, le refus du travail productif, la fausseté, l’esprit de résistance à la francisation. La latinité charrie toutes les scories inaptes à la civilisation septentrionale.
La révolte de masse des vignerons de 1907 réarme le fusil. Le fait que les préfets embauchent des traducteurs de l’occitan au français, l’appel à l’autonomie de Ernest Ferroul, maire socialiste de Narbonne (« Gobernèm-nos ! ») et la référence à la lutte irlandaise par certains relancent la haine. Les fraudeurs et sucriers du Nord sont dénoncés par les chefs du mouvement, qui termine dans le sang et l’occupation militaire. Le Midi ne peut qu’être anarchie et doit être dirigé car il est incapable de s’administrer ; d’ailleurs, toutes les idées avancées y trouvent terre de prédilection.
Des bagarres éclatent au front entre régiments des deux origines (mentionnées aussi dans le livre de l’Audois Louis Barthas) : il faut cantonner séparément. Un officier ira jusqu’à faire fusiller injustement un Provençal de Six-Fours et un Corse (réhabilités plus tard avec les excuses présidentielles). Le poète Appolinaire emploie le terme de salops pour les Marseillais… On en passe. Eclate alors l’affaire des bistrots marseillais dans lesquels il est interdit de servir des soldats dès 1916… En 1919, il est relevé que les mutins de la Mer Noire (soldats français envoyés contre les bolcheviques) sont Méridionaux, avec la crasse, la paresse, la couardise qui les singularisent.
Les autorités politiques ont essayé de laver l’honneur, tardivement. Messimy, à l’origine de la légende noire, sera battu à l’appel des réseaux d’anciens combattants à l’Assemblée et… retrouvera une place confortable au Sénat. Joffre sera honoré, y compris par des régionalistes ! Et dès 1938, l’antisémite Céline se surpasse en évoquant « les Narbonoïdes dégénérés, félibres gâteux, parasites arabiques… l’ infect mélange négrifié… » Alexis Carrel — prix Nobel 1912 de médecine et eugéniste — mentionne « les races inférieures » des régions méridionales. Judaïsme et occitanité vont de pair dans l’exécration.
En conclusion, l’auteur de ce livre de cent soixante pages clôt le débat à l’aune des militants de  l’Occitanie. Chacun tirera ici l’apport de cet ouvrage quant aux nationalismes d’Etat, sans oublier l’horreur de ces années terrifiantes. Il faut la porter pour récuser ceux qui veulent saper la construction européenne et celle d’un mouvement occitan en faisant oublier ce que vécurent nos anciens et pourquoi. França, soi mòrt a tas guerras : Rocroy, Verdun e Rivoli… « France, je suis mort à tes guerres », Claude Marti). Que l’histoire nous serve de leçon en ces périodes actuelles troublées lourdes de haines et d’exclusives.

Jean-François Saïsset

• La Faute au Midi : jusqu’au 5/07 au Centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône (25 allée de Philadelphie, Aix-en-Provence), dans le cadre des Rencontres du 9e Art ; et en mai et juin dans les bibliothèques de Barbentane, La Bouilladisse, Noves et Ensuès-la-Redonne.
Rens. www.bd-aix.com / www.cg13.fr

• Conférence « La légende noire du XVe Corps d’armée » par Claude Chanteloube et André Neyton : le 20/05 au Centre aixois des Archives départementales.

• Conférence « Les fusillés de la Grande Guerre » par Jean-Yves Le Naour : le 17/06 au Centre aixois des Archives départementales.

Dans les bacs :
– BD La Faute au Midi (Bamboo / Grans Angle) est disponible.
Rens. www.bamboo.fr
– Livre La Légende noire des soldats du Midi (Edition Vendémiaire).
Rens. www.editions-vendemiaire.com

Pour en savoir plus : www.jeanyveslenaour.com