Le public envahit la scène de l'Usine lors du concert de Mass Hysteria en mars 2019... une autre époque !

Des nouvelles… de l’Usine

Plutôt que de tirer sa révérence, l’Usine pointe de nouveaux objectifs. L’avenir du concert debout étant plus que jamais flou, la salle de concert d’Istres développe ses compétences en termes de captation et retransmission vidéo, et tisse un lien étroit avec les artistes locaux grâce à sa proposition d’accueil en résidence.

 

 

À quoi aurait ressemblé l’année 2020 de votre structure sans la crise sanitaire ?
L’année 2020 aurait été comme d’habitude une année riche en surprises, avec des découvertes comme les métalleux finlandais de Finntroll, le beatboxer MB 14… et des « têtes d’affiches » prestigieuses comme Vianney, Kery James ou encore les Fatals Picards et Maceo Parker !

 

Depuis le début de cette crise, avez-vous pu compter sur des soutiens physiques, psychologiques, financiers ?

En tant qu’établissement public, nous nous réjouissons d’être soutenus comme nous le sommes depuis notre création par la puissance publique au travers des collectivités territoriales. Nous n’avons pas à nous plaindre par rapport aux acteurs privés de la filière culturelle.

 

Avez-vous eu la possibilité de vous réorganiser, voire de vous réinventer, afin de pouvoir maintenir ou créer certaines activités ?

Absolument ! Nous avons considérablement renforcé notre travail d’accompagnement des artistes locaux à travers la multiplication des résidences artistiques ; une activité soutenue par le développement de la vidéo en interne. Nous avons aussi produit quelques concerts, en jauges restreintes et/ou retransmis en ligne (Flavia Coelho, Babylon Circus).

 

Quelles sont vos attentes quant à la considération de l’État pour le milieu culturel face à cette crise sanitaire ?

L’État a l’air dépassé par la situation, comme nous tous. Le soutien aux intermittents et aux structures les plus fragiles doit naturellement être maintenu voire renforcé tant que faire se peut.

 

Arrivez-vous à trouver un quelconque aspect positif, qu’il soit personnel, organisationnel ou communautaire, à toutes les difficultés engendrées par ces handicaps répétitifs ?

Il est clair que la valse des annulations et reports a finalement été assez chronophage et psychologiquement épuisante. Mais malgré cet ascenseur émotionnel, les résidences artistiques nous ont permis de renforcer d’avantage notre ancrage local auprès des artistes du territoire.

 

Quelles sont vos perspectives pour la suite de 2021 ?

Tant que nous serons fermés au public, il s’agira d’amplifier d’avantage notre soutien aux artistes émergents et locaux et de renforcer nos compétences en matière de captation et de retransmission vidéo.

 

Avez-vous mis en place des mesures spéciales pour garder le lien avec vos spectateurs tant que leur accueil physique est impossible ?

Comme évoqué précédemment, nous avons donné davantage de visibilité à nos artistes en résidence. Nous continuons d’accentuer notre présence sur les réseaux sociaux, et proposons des concerts virtuels lorsque les conditions le permettent.

 

Propos recueillis par la rédaction

 

Pour en (sa)voir plus : https://www.scenesetcines.fr/l-usine/ et https://www.facebook.com/lusineistres

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Live des January Sons lors de leur résidence à l’Usine