Des nouvelles… de Comparses et Sons

Forte d’un esprit d’équipe infaillible, la fabrique de concerts Comparses et Sons fournit aux plus farouches une belle source d’espoir, fourmillante de folles idées et de formules atypiques pour raviver nos énergies affaiblies. Focus sur une asso venelloise pleine de vie.

 

 

À quoi aurait ressemblé l’année 2020 de votre structure sans la crise sanitaire ?

Déjà, nous n’aurions pas répondu à ce questionnaire ! Plus sérieusement, on avait une sacrée programmation à notre QG venellois ainsi que de belles collaborations prévues, notamment avec le 6Mic pour le concert de Chassol, reporté pour la troisième fois au 21 octobre.

 

Depuis le début de cette crise, avez-vous pu compter sur des soutiens physiques, psychologiques, financiers ?

Côté psychologique, on se soutient bien entre nous, avec notre mentalité « comparses » qui nous suit jusque dans le boulot ! Aussi, pour éponger un peu les dégâts financiers, nous avons rempli bon nombre de dossiers d’aides ; aides qui nous ont permis d’être toujours présents et de continuer de voir loin.

Avez-vous eu la possibilité de vous réorganiser, voire de vous réinventer, afin de pouvoir maintenir ou créer certaines activités ?

En octobre dernier, nous avons réussi à réaliser un concert sur un terrain de basket en extérieur, assis, masqués, distanciés, et en jauge réduite… Sur le papier, ce n’était clairement pas simple ; finalement, le concert était complet, les artistes ont joué le jeu jusqu’à faire danser le public assis bras et jambes en l’air… incroyable !

 

Quelles sont vos attentes quant à la considération de l’État pour le milieu culturel face à cette crise sanitaire ?

De nous laisser réouvrir nos salles et reprendre nos activités. Nous savons que nous sommes au moins tout autant en capacité de faire respecter les protocoles sanitaires que bien des endroits « essentiels » restés ouverts depuis un an !

Arrivez-vous à trouver un quelconque aspect positif, qu’il soit personnel, organisationnel ou communautaire, à toutes les difficultés engendrées par ces handicaps répétitifs ?

Nous avons pu mettre à plat nos envies et nos moyens, et surtout prendre le temps de turbiner sur nos idées et nos projets enfouis. Nous nous sommes également rapprochés de certains acteurs pour avancer ensemble vers de nouvelles propositions de concerts, peut-être plus atypiques. En interne, nous en avons profité pour nous former en vidéo ; et côté dossiers de demandes d’aides, on est devenus des pros !

 

Quelles sont vos perspectives pour la suite de 2021 ?

On regarde du côté des beaux jours avec la création de plusieurs temps forts, de belles collaborations, des projets totalement atypiques, des captations vidéo dans des lieux canons… Voilà pour le teasing, on n’en dira pas plus !

Avez-vous mis en place des mesures spéciales pour garder le lien avec vos spectateurs tant que leur accueil physique est impossible ?

Initialement, nous sommes des itinérants, donc l’accueil physique se fait au moment des concerts. Pour maintenir le lien, nous avons évidemment utilisé les réseaux, fait quelques vidéos et proposé chaque semaine le son des « chineurs du bureau », mais en soit il reste difficile de maintenir le lien dans une relation longue distance durant plus d’un an !

 

Propos recueillis par la rédaction

 

 

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