Danser dans mon salon sans me poser de questions par le Détachement international du Muerto Coco

Danser dans mon salon sans me poser de questions par le Détachement international du Muerto Coco

Ce seront les premières de la création de Maxime Potard, l’une des trois roues du Détachement International du Muerto Coco. Les Muerto Coco veulent en fait nous carrosser hors des carcans, nids de poules disciplinaires et cavités normatives, pour nous parler ici du concept qui téléscope éminemment intime et politique : la virilité. Dans ce solo de poésie documentaire et chorégraphiée, Maxime compile ses micro-trottoirs embarqués avec ses propres (et, hélas, parfois sales) expériences, sous les prismes phares et lumineux des Despentes, Preciado, Bourdieux, Sartre, Galazé ou Mazaurette, sans oublier les éclaireurs en ce domaine : les multiples fanzines queer auto-édités. Sa danse emprunte au waacking (une cousine du voguing, venant du wack, nullité en VF, réapproprié par les communautés noires et afrolatino LGBTQI+), et sa bande-son manœuvre du bruitisme à la comédie musicale, pour tamponner drag et transformisme avec beauté. En résulte une réécriture du mythe viril, réincarné dans un grand carambolage pluriel, propulsant vers les libertés, et ce, en et vers l’extérieur !

MD

 

> du 26 au 30/04 à la Mairie 2&3 (2e)

Rens. : www.theatrejoliette.fr