Brèves 147

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Les vacances, donc. L’occasion idéale de (re)découvrir la flopée de petites structures opérant dans le champs “Jeune public”, théâtres qui, bien souvent, ne se contentent pas de faire vibrer les minots. Progéniture ou pas, on se délectera toujours des audacieuses créations du Badaboum et de l’éclectisme qui règne au Massalia. Cette semaine par exemple, on ira pousser avec curiosité les portes du poétique palais impérial chinois de Marguerite Yourcenar, histoire de savoir Comment Wang-Fô fut sauvé. Ou alors on courra à la Belle de Mai sur les conseils de la compagnie Prise de pied : elle y fait son cirque, à coups de « portés acrobatiques saupoudrés de quelques notes d’accordéon ». Bien d’autres surprises sont réservées à ceux qui restent : le Têtard, la Girafe et la Baleine ne chôment pas, le Divadlo ne « bulle » pas non plus, et le Carpe Diem applique sa devise à la lettre… Rendez-vous en pages Agenda !

Les vacances, bis. Pourquoi ne pas profiter du relatif calme ambiant pour arpenter les rues de la ville à la découverte de son architecture ? C’est ce que propose le Périph’Bus, qui part ce samedi en balade aux alentours de la Conception, où il explorera les arcanes souterrains du métro (rens. 04 91 47 87 92). Et si la théorie vous botte plus que l’empirisme, précipitez-vous au bistro archi organisé mercredi soir par l’association Möbius au Courant d’air café ! Il y sera question des rapports entre architecture et immigration — un thème d’une actualité pour le moins “brûlante”.

Toujours d’actualité également — hélas —, les Restos du Cœur ont ouvert leur vingtième campagne sur un constat alarmant : 6 % de la population française vit en-dessous du seuil de pauvreté. On se demande parfois dans quel pays (et à quel siècle) on vit pour que 3,5 millions de personnes crèvent la faim… Un pays où les initiatives privées prennent heureusement le relais d’une assistance publique défaillante. Dont acte : la section départementale des Restos organise à Vitrolles un « Week-end du Cœur » destiné à récolter des dons (40 % de ses ressources). Au menu samedi : tournois sportifs en journée et comédie musicale (Les ados du cœur) le soir. Dimanche : une course sur le Parc Griffon dès 8h du mat’ — quand on a la chance d’être bien portant, on en fait profiter les autres ! Rens. et inscriptions, Courir en France : 04 91 49 04 58)

Alors que des noms commencent à circuler concernant la prochaine direction du Musée d’Art Contemporain et que le programme d’expos de l’ex-directrice Nathalie Ergino suit son cours, l’auditorium du musée semble s’activer progressivement. En janvier, le ciné(mac) proposait ainsi une programmation cinéma et des débats autour de Robert Filliou. C’est au tour de Matthew Barney de faire l’actualité avec le cycle Cremaster. L’artiste américain continue de diviser les critiques d’art : génie qui renouvelle l’univers des mythes avec les moyens mêmes du spectacle cinématographique ou pompier contemporain plongé dans des références métaphysiques à l’inconscient ? Pour vous faire votre propre idée, rendez-vous au (mac) jusqu’au 28 février.

Des nouvelles et un erratum : le Château de Servières attend encore la décision judiciaire prévue le 28 février concernant la liquidation ou la continuation des activités de son centre social (auquel est intégré la galerie d’art contemporain). La bonne adresse pour envoyer vos lettres de soutien à la galerie est chateau-servieres@9online.fr